Carmine Persico est décédé à 85 ans, en prison, où il aura finalement passé la moitié de sa vie. Par
son parcours, sa violence, son originalité aussi, celui que l’on surnommait « The Snake » était l’un des personnages les plus fascinants du milieu. A Brooklyn, Carmine Persico avait pris le contrôle de la puissante famille Colombo, dont il n’était pourtant pas issu, et il a longtemps continué de la diriger alors même qu’il était enfermé.
son parcours, sa violence, son originalité aussi, celui que l’on surnommait « The Snake » était l’un des personnages les plus fascinants du milieu. A Brooklyn, Carmine Persico avait pris le contrôle de la puissante famille Colombo, dont il n’était pourtant pas issu, et il a longtemps continué de la diriger alors même qu’il était enfermé.
Avec notre correspondant à New York, Grégoire Pourtier
Dans les années 40, la mafia faisait la loi à Brooklyn, et Carmine Persico avait des prédispositions pour la violence. Malgré des parents appartenant à la classe moyenne, il a donc très vite mal tourné.
Gang de petites frappes
Dirigeant d’abord un gang de petites frappes, les Garfield Boys, il aurait commis son premier meurtre dès ses 17 ans.
Sa réputation fut en tout cas vite faite, et sa carrière à la hauteur. Carmine Persico a gravi les échelons en éliminant un par un ses rivaux. Parfois d’anciens associés, parfois des ennemis au sommet, comme le chef de la puissante famille Gambino, tué pendant qu’il se faisait raser chez le barbier.
En 1971, à 38 ans, Carmine Persico, prend le contrôle du clan Colombo. Il est pourtant un outsider qui, en plus, démarre une longue peine de prison. Libéré quelques années plus tard, il continue d’écrire sa légende en 1985.
Sans avocat
Lors du procès retentissant de la « Commission » de la mafia, durant lequel les cinq grandes familles se partageant New York étaient sur le banc des accusés, il se défend seul, sans avocat, en jouant la carte du « type sympa ». Condamné à 139 ans de prison, il ne pourra rien faire pour enrayer le déclin de la mafia dite « traditionnelle ».
Par RFI
Dans les années 40, la mafia faisait la loi à Brooklyn, et Carmine Persico avait des prédispositions pour la violence. Malgré des parents appartenant à la classe moyenne, il a donc très vite mal tourné.
Gang de petites frappes
Dirigeant d’abord un gang de petites frappes, les Garfield Boys, il aurait commis son premier meurtre dès ses 17 ans.
Sa réputation fut en tout cas vite faite, et sa carrière à la hauteur. Carmine Persico a gravi les échelons en éliminant un par un ses rivaux. Parfois d’anciens associés, parfois des ennemis au sommet, comme le chef de la puissante famille Gambino, tué pendant qu’il se faisait raser chez le barbier.
En 1971, à 38 ans, Carmine Persico, prend le contrôle du clan Colombo. Il est pourtant un outsider qui, en plus, démarre une longue peine de prison. Libéré quelques années plus tard, il continue d’écrire sa légende en 1985.
Sans avocat
Lors du procès retentissant de la « Commission » de la mafia, durant lequel les cinq grandes familles se partageant New York étaient sur le banc des accusés, il se défend seul, sans avocat, en jouant la carte du « type sympa ». Condamné à 139 ans de prison, il ne pourra rien faire pour enrayer le déclin de la mafia dite « traditionnelle ».
Par RFI
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