Ce dimanche, tous les Nord-Coréens se rendent aux urnes pour « élire » les 687 députés de leur
Assemblée populaire suprême (APS), qui est renouvelée tous les cinq ans. Pas de gros suspense : dans une dictature considérée comme l’une des plus répressives au monde, la loi stipule qu’il ne peut pas y avoir plus d’un candidat par circonscription et chaque candidat est désigné par le Parti des travailleurs. Mais ces élections, aussi factices soient-elles, jouent néanmoins un rôle idéologique important.
Assemblée populaire suprême (APS), qui est renouvelée tous les cinq ans. Pas de gros suspense : dans une dictature considérée comme l’une des plus répressives au monde, la loi stipule qu’il ne peut pas y avoir plus d’un candidat par circonscription et chaque candidat est désigné par le Parti des travailleurs. Mais ces élections, aussi factices soient-elles, jouent néanmoins un rôle idéologique important.
Avec notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias
Pas besoin de sondage en Corée du Nord : lors du précédent scrutin, il y a 5 ans, le pays affichait fièrement un taux de participation de 99,97% et chaque représentant de l’Assemblée populaire suprême avait reçu 100% des suffrages.
Cette Assemblée a un pouvoir très réduit. Elle se contente de valider les décisions prises par le parti et le « dirigeant suprême » Kim Jong-un. Les Nord-Coréens ne peuvent que voter pour ou contre l’unique candidat qui leur est présenté et peu se risquent à se montrer déloyal envers le régime.
Ces « élections » sont ainsi un outil de contrôle idéologique et social, qui permet aux autorités de vérifier la loyauté de chacun. La propagande en profite pour marteler son message d’unité et pour rappeler les bienfaits supposés d’un système présenté comme égalitaire et démocratique.
Pour les observateurs extérieurs, ce scrutin permet de savoir qui sont, parmi l’élite, les figures montantes ou les apparatchiks en disgrâce. C’est un aperçu, certes limité, sur les jeux de pouvoir à Pyongyang.
Par RFI
Pas besoin de sondage en Corée du Nord : lors du précédent scrutin, il y a 5 ans, le pays affichait fièrement un taux de participation de 99,97% et chaque représentant de l’Assemblée populaire suprême avait reçu 100% des suffrages.
Cette Assemblée a un pouvoir très réduit. Elle se contente de valider les décisions prises par le parti et le « dirigeant suprême » Kim Jong-un. Les Nord-Coréens ne peuvent que voter pour ou contre l’unique candidat qui leur est présenté et peu se risquent à se montrer déloyal envers le régime.
Ces « élections » sont ainsi un outil de contrôle idéologique et social, qui permet aux autorités de vérifier la loyauté de chacun. La propagande en profite pour marteler son message d’unité et pour rappeler les bienfaits supposés d’un système présenté comme égalitaire et démocratique.
Pour les observateurs extérieurs, ce scrutin permet de savoir qui sont, parmi l’élite, les figures montantes ou les apparatchiks en disgrâce. C’est un aperçu, certes limité, sur les jeux de pouvoir à Pyongyang.
Par RFI
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