Faut-il développer la langue arabe à l'école ? Jean-Michel Blanquer le ministre de l'éducation, y est ouvert. Aujourd'hui, l'arabe est ainsi la deuxième langue la plus parlée en France mais elle reste très peu enseignée.
Lutter contre la propagation de l'islamisme avec le développement de l'apprentissage de l'arabe.
Lundi sur RMC, le ministre de l'Education national Jean-Michel Blanquer le ministre de l'éducation, réagissait à l'une des recommandations d'un rapport de l'institut Montaigne pour lutter contre la propagation de l'islamisme. L'idée, permettre aux enfants d'avoir accès à ce qui est la langue lithurgique du Coran - et éviter aux "islamistes" d'être les seuls intermédiaires.
Il disait ainsi souhaiter qu'il fallait développer l'apprentissage de l'arabe à l'école au même titre que "d'autres grandes langues de civilisation" tels le chinois ou le russe.
Mais quelle est la situation précise de cette langue dans les écoles? Si l'arabe est aujourd'hui la deuxième langue la plus parlée en France, elle reste très peu enseignée. Près de 14.000 élèves apprennent l'arabe au collège et au lycée. A titre de comparaison, c'est trois fois moins que le mandarin.
Pour certains professeurs, ce n'est pas un problème de demande ou d'engouement: on estime que plus de 50.000 élèves étudient l'arabe dans des associations religieuses ou les mosquées.
Le problème réside dans le manque d'offre: encore trop peu d'établissements publics propose d'étudier l'arabe. A Paris, seuls 9 lycées sur 200 et 4 collèges sur 176 proposent d'étudier l'arabe en langue vivante. Certains départements, une quarantaine environ, ne proposent même pas l'enseignement de l'arabe au collège.
Parallèlement, le nombre de professeurs d'arabe ne fait que diminuer: il a été divisé par deux depuis 10 ans. Cette année, seuls quatre futurs enseignants ont été admis au CAPES, trois à l'agrégation d'arabe.
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