"PAUL BIYA, CE PRÉSIDENT FRANCOPHONE DU CAMEROUN" (THE GUARDIAN) OU
POURQUOI NOUS SOMMES EN TRAIN DE GAGNER MAL MALCette page-ci a commence sa présentation de la crise anglophone en montrant la dichotomie entre les Francophones et les Anglophones au Cameroun, comme une construction similaire, pour prendre un exemple clair, a celle entre les Hutu et les Tutsi - les Francophones étant ici les Hutus. C'était le 20 novembre 2016. Pour ce qui me concerne, j'ai compris cette dichotomie exactement en 1999, quand j'ai vécu depuis Limbe la declaration d'indépendance et la militarisation francophone de la region anglophone, ou je passais alors des vacances a la plage avec mon épouse - qui est Anglophone, soit dit en passant. Depuis 1999 donc. Et je suis heureux donc qu'aujourd'hui, enfin, l'opinion internationale la comprenne, l'adopte, et depuis mon expulsion du Cameroun, découvre ce pays a l'envers qui pratique l'apartheid linguistique, et cela je l'ai écrit dans la presse au pays depuis 2005, dans Mutations, et dans Le Jour depuis 2009, je suis donc heureux d'entendre rire dans mes oreilles une journaliste italienne, de lire des journalistes allemands qui se moquent de Biya, de son arrestation de ce qu'ils appellent si bien 'Regierungskritiker' et qu'ils respectent si haut, d'entendre des journalistes américains de mon quartier au NJ, de Long Island, NY, la presse régionale des USA donc secouer la tete devant telle bêtise politique. Et puis hier, une journaliste italienne m'envoie justement cet article de l'influent journal anglais, The Guardian, qui présente Paul Biya comme 'le president francophone du Cameroun.'
Issa Tchiroma croit qu'il sait faire la propagande, hein? Il va découvrir ce que c'est qu'un écrivain qui parle anglais, allemand et français! Sans parler du medumba! Et qui est en exil de sa ville natale! Il va apprendre ceci: en s'attaquant aux Anglophones, il s'est attaque aux USA, a l'Angleterre, au Nigeria, a l'Afrique du Sud, a tous les plus grands pays de cette terre-ci qui sont tous Anglophones. Il fallait quelqu'un pour leur lancer l'alerte, car aucun d'entre eux ne s'occupait de ce petit pays perdu dans la foret équatoriale qui s'appelle 'Cameroun', mais depuis mon arrestation et mon expulsion, les journalistes du monde - et ils sont Anglophones -, de CNN au New York Times, tous ont rapidement lu sur le Cameroun, pays jusque-la si coupe du monde qu'on y danse Nana Mouskouri, Joe Dassin, Johnny Hallyday, et le fait qu'ils soient des Anglophones eux-mêmes a dicte leur comportement et donc, leur soutien naturel pour la minorité anglophone opprimée dans ce pays nommé Cameroun, dont le president de toute sa carrière tyrannique (35 ans!), n'a jamais tenu un seul discours en anglais, et envoie des chars d'assaut pour executer des Anglophones qui ont les mains nues - pire, qui tiennent le nfekang en leurs mains, l'arbre de la paix donc. Pour parler d'une guerre perdue, la-voila - après la chute de Mugabe, le depart de Dos Santos, Biya qui se cachait est soudain sous le soleil de la communauté internationale. Voici un vieillard, qui est en train, comme on dit si bien en anglais, de 'kill his own people.' Et mes chères amies et amis, comptez sur moi, Ambazonien, pour décrire dans les details les plus clairs ce genocide qui est en train d'avoir lieu devant nos propres yeux. J'étais la moi-meme, j'ai vécu et vu, jusqu'en prison.
Concierge de la république
Voici l'article de The Guardian-la: http://ift.tt/2E9H2zu
Voici une de mes contributions en anglais: http://ift.tt/2E9LoXc
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Par Patrice Nganang
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