
« Les médias ont pris cette histoire d'ultimatum un peu trop à la lettre », recadre un proche d'Ace Magashule. Le Jour J n'était finalement pas celui de l'éviction. Ce nouveau délai pourrait écorner un peu plus l'image de l'ANC explique Ebrahim Fakir politologue au Auwal Socio-Economic Research Institute (ASRI) à Johannesburg.
« Le parti devra y mettre un terme s'il veut restaurer un semblant de crédibilité, surtout si le président Cyril Ramaphosa veut montrer que c'est lui le chef du parti, plutôt que n'importe quelle personne en place pouvant retarder ou détourner les règles qui lui sont imposées. »
Ace Magashule est un proche de l'ancien président Jacob Zuma à qui il a rendu visite récemment. Il a aussi rencontré l'ancien président Thabo Mbeki pas plus tard que vendredi. On ne se sépare pas d'Ace Magashule si facilement observe Ebrahim Fakir.
« Le fait que son éloignement soit retardé, dans son propre intérêt, montre qu'il y a des gens qui sont prêts à l'écouter malgré le risque de chaos que cela puisse créer dans le parti. La réalité, c'est qu'il a des soutiens. »
L'ANC prévoit au moins deux nouvelles réunions pour discuter du cas Magashule et des autres membres de l'ANC, eux aussi menacés d'expulsion. Cette affaire est autant le signe du poids politique du secrétaire général que des difficultés de l'ANC à sanctionner ses membres poursuivis pour corruption.
Par RFI
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