Des responsables politiques australiens ont salué jeudi la décision du Comité international olympique (CIO) de faire de Brisbane son interlocuteur privilégié pour les Jeux olympiques 2032, en faisant de cette perspective olympique « une lumière au bout du tunnel » dans le contexte de la pandémie de coronavirus.
« Cela représenterait un énorme apport pour notre économie et nos emplois dans le cadre de la reprise économique alors que nous sortons de la crise du Covid », a déclaré Annastacia Palaszczuk, la Première ministre de l’État du Queensland, sur l’antenne de la radio ABC.
« Ce qui est plus important, c’est que cela donne de l’espoir, cela nous donne un motif de réjouissance. 2032, cela peut semble loin, mais c’est comme une lumière au bout du tunnel », a-t-elle insisté
De son côté, le Premier ministre Scott Morrison a présenté la décision du CIO « comme une journée enthousiasmante » pour son pays : « Mais nous avons encore du chemin à faire », a-t-il aussitôt rappelé.
Brisbane a le statut de ville « candidate préférentielle »
Brisbane n’a pas été désignée ville-hôte des JO-2032, mais a fait un pas décisif en obtenant mercredi à Lausanne le statut de candidate préférentielle pour l’organisation de ces Jeux d’été.
« La commission (dite de futur hôte) du CIO a recommandé au comité exécutif d’entamer un dialogue ciblé avec Brisbane et le comité olympique australien pour l’organisation des JO-2032. Le comité exécutif a accepté à l’unanimité cette recommandation », a expliqué le président du CIO Thomas Bach.
« Des discussions plus détaillées vont maintenant débuter avec Brisbane », avait-il poursuivi, sans donner de calendrier pour la prochaine étape de ce processus.
L’Australie, nation passionnée de sports, a déjà organisé les Jeux olympiques à deux reprises, en 1956 à Melbourne et 2000 à Sydney.
La candidature australienne est articulée autour des villes de Brisbane et de Gold Coast, sur la côte Est du pays, qui ont l’énorme avantage de disposer d’infrastructures sportives déjà existantes.
Gold Coast a ainsi organisé en 2018 les Jeux du Commonwealth, tandis que Brisbane, déjà candidate à l’organisation des JO-1992, revendique 21 sites sportifs mobilisables.
« Nous avons déjà 85 % des sites nécessaires, c’est la nouvelle norme (voulue par le CIO), c’est ce qui fait la différence », a avancé Annastacia Palaszczuk.
Par Ouest-France
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