
Un an après sa mise en quarantaine le 23 janvier 2020, la métropole de 11 millions d’habitants, première frappée par le nouveau coronavirus, n’est plus la ville fantôme dont les images avaient stupéfait le reste du monde.
Et pendant qu’une grande partie de la planète applique couvre-feu et distanciation, la vie nocturne bat son plein à Wuhan, épicentre de l’épidémie de coronavirus.
Pour entrer au « Super Monkey » (en français « Super Singe »), immense discothèque du centre-ville, pas besoin d’être sur liste VIP et aucune tenue correcte n’est exigée. Mais le masque demeure obligatoire et les vigiles à l’entrée surveillent la température des clients : au-dessus de 37,3 degrés, ils sont refoulés.
À l’intérieur de l’établissement, deux gigantesques faux singes prêts à bondir sur la piste dominent les danseurs, dans une ambiance assourdissante de techno, avec effets lasers en tout genre.
Oreilles de lapin
Au plafond, des triangles lumineux multicolores font clignoter les mots « Supre Monkey », avec une coquille au mot « super ». Périodiquement, des canons à fumigènes entrent en action.
Dans une ambiance survoltée, les fêtards - nombreux et majoritairement dans la vingtaine - se lâchent sur la piste. Plusieurs danseuses s’éclatent avec pour serre-tête des oreilles de lapin lumineuses.
D’autres sont simples spectateurs, heureux de se retrouver autour d’un verre, après une quarantaine éprouvante il y a un an à l’apparition de ce qui n’était alors qu’un mystérieux virus.
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