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À la Une: La peur d’une élection contestée gagne du terrain aux États-Unis

  
D’après le Washington Post,démocrates et républicains se préparent à un scénario qui plongerait le
pays dans une grande incertitude : à savoir un scrutin présidentiel contesté. La cheffe des démocrates à la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a évoqué à plusieurs reprises dans des réunions de son parti la possibilité qu’aucun des deux candidats n’obtienne 270 votes du collège électoral, la majorité requise pour entrer à la Maison Blanche. En fait, les équipes de Joe Biden et de Donald Trump se préparent à toutes les éventualités et ont déjà engagé une armée d’avocats et de juristes pour se lancer dans d’éventuels disputes.

D’après un constitutionaliste cité par le Washington Post, le scénario d’une élection contestée serait un vrai cauchemar. Elle pourrait miner la confiance des Américains dans le système électoral et dans la démocratie tout court, poursuit l’expert. Beaucoup d’observateurs estiment en tout cas que les résultats de l’élection ne seront peut-être pas connus pendant la soirée électorale. Il suffit que le dépouillement des votes soit retardé dans un grand État clé pour que tout le processus se prolonge. Deux de ces États « pivot », le Wisconsin et la Pennsylvanie par exemple, ne permettent pas le dépouillement du vote par correspondance avant le jour de l’élection. Et, dans plus de 20 États, les courriers avec les bulletins de vote pourraient arriver seulement après le 3 novembre, ce qui retarderait également le dépouillement. C’est le cas du Michigan, de l’Ohio ou encore de la Caroline du Nord.

Le FBI déjoue un complot visant à enlever la gouverneure

Treize hommes liés à un groupe d'extrême droite ont été inculpés dans le Michigan. Six des conspirateurs voulaient enlever la gouverneure Gretchen Whitmer, une farouche opposante à Donald Trump, puis la « juger » pour « trahison », selon l'acte d'accusation de la justice du Michigan. Leur motivation ? D’après le journal Detroit News, ils n’étaient pas d’accord avec les mesures anti-coronavirus prises par la gouverneure. Sept autres hommes associés au groupuscule local Wolverine Watchmen ont également été arrêtés et inculpés. Ils sont accusés d’avoir planifié « une opération en vue d'attaquer le bâtiment du Capitole locale et kidnapper des responsables du gouvernement, dont la gouverneure ». Ils voulaient aussi déclencher une guerre civile, d’après les informations de la justice. Qui est cette milice locale, Wolverine Watchmen ? Jusqu’à présent, elle n’était pas connue des autorités, « elle est passé sous le radar de la police », écrit le Detroit News.

Nicolas Maduro obtient encore plus de pouvoirs

L’Assemblée constituante a approuvé une loi qui donne au président des pouvoirs supplémentaires sur le plan de l’économie. L’assemblée constituante, composée de membres proche du gouvernement chaviste, a voté en faveur d’une loi surnommée « anti-sanctions ». C’est à lire sur le site du journal El Nacional. L’objectif affiché du texte est de contrer les sanctions américaines. La loi donne aux pouvoirs publiques tous les outils juridiques pour « contourner ou réduire l’effet des sanctions décidées par les États-Unis » contre le Venezuela. Selon le site d’information AlbertoRodNews, un site très critique à l’égard du gouvernement, cette loi est le nouveau « mécanisme légal pour donner des pouvoirs illimités au président Nicolas Maduro ».

L’insécurité alimentaire au Brésil augmente

La presse donne déjà un large écho au prix Nobel de la Paix qui a été attribué ce vendredi au Programme alimentaire mondiale. Le journal Folha de Sao Paulo rappelle que l’insécurité alimentaire reste une préoccupation majeure au Brésil. Quatre familles sur dix n’ont pas un accès régulier à une quantité et une qualité suffisante de nourriture. La situation varie selon la région et le type de population. Les afro-brésiliens, les enfants, les adolescents et les habitants des régions rurales dans le nord-est du pays sont particulièrement touchés par la faim. L’insécurité alimentaire risque de s’aggraver selon la Folha de Sao Paulo car le prix du riz, l’un des aliments de base au Brésil, ne cesse d’augmenter. Rien que depuis janvier dernier, il a grimpé de 19%.

Par RFI

 

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