
Engluée dans une affaire d'emploi fictif, la candidate française soutenue par Emmanuel Macron n'est pas parvenue à convaincre les eurodéputés de son intégrité.
Sylvie Goulard ne sera pas nommée à la Commission européenne. Elle a échoué par deux fois à convaincre les eurodéputés. Lors de son second oral ce jeudi, elle a échoué à dissiper les doutes sur son intégrité. Parmi les eurodéputés appelés à s'exprimer, 82 ont voté contre, 29 pour et un s'est abstenu. Dans un tweet, l'intéressée tout comme l'Elysée ont dit "prendre acte" de cette décision.
Soutenue par le président Emmanuel Macron, qui l'a désignée pour rejoindre la nouvelle Commission dirigée par l'Allemande Ursula von der Leyen, Sylvie Goulard devrait se voir attribuer l'important portefeuille regroupant le Marché Intérieur, l'Industrie, la Défense, l'Espace, le Numérique et la Culture. Le rejet de sa nomination est donc une défaite personnelle pour le président de la République.
"Tout le monde est contre Goulard sauf Renew Europe", la formation à laquelle elle appartient, a dit à l'AFP une source parlementaire avant le vote. Dans le même temps, on apprenait que le PPE, premier parti dans l'hémicycle, se prononcerait contre cette nomination. Il y avait donc assez peu de suspense.
Rappelons que l'ancienne eurodéputée est engluée dans l'affaire des emplois présumés fictifs à travers des assistants des eurodéputés du parti MoDem. N'étant pas mise en examen, la candidate estimait que la présomption d'innocence devait jouer en sa faveur. Bien que les enquêtes la concernant soient encore ouvertes, la Française a déjà remboursé 45.000 euros au Parlement européen, correspondant à huit mois de salaire d'un de ses assistants, pour lequel elle n'a pas pu fournir "de preuve de travail".
Surtout, elle a choqué beaucoup de députés européens en affirmant qu'elle ne démissionnerait pas automatiquement en cas de mise en examen.
Elle a aussi été plusieurs fois interrogée sur son travail de "consultante", moyennant "plus de 10.000 euros" mensuels selon sa déclaration d'intérêt pour un groupe de réflexion américain, l'institut Berggruen, d'octobre 2013 à janvier 2016, alors même qu'elle était eurodéputée.
Reconnaissant que son salaire peut "soulever des interrogations", Sylvie Goulard a souligné que cet emploi avait été dûment déclaré et qu'elle n'avait "aucune relation d'aucune sorte avec les activités commerciales" de M. Berggruen. Lors de son audition, elle avait affirmé ne rien connaître de ses "activités lucratives", ni de "la manière dont il finançait sa fondation".
Soutenue par le président Emmanuel Macron, qui l'a désignée pour rejoindre la nouvelle Commission dirigée par l'Allemande Ursula von der Leyen, Sylvie Goulard devrait se voir attribuer l'important portefeuille regroupant le Marché Intérieur, l'Industrie, la Défense, l'Espace, le Numérique et la Culture. Le rejet de sa nomination est donc une défaite personnelle pour le président de la République.
"Tout le monde est contre Goulard sauf Renew Europe", la formation à laquelle elle appartient, a dit à l'AFP une source parlementaire avant le vote. Dans le même temps, on apprenait que le PPE, premier parti dans l'hémicycle, se prononcerait contre cette nomination. Il y avait donc assez peu de suspense.
Rappelons que l'ancienne eurodéputée est engluée dans l'affaire des emplois présumés fictifs à travers des assistants des eurodéputés du parti MoDem. N'étant pas mise en examen, la candidate estimait que la présomption d'innocence devait jouer en sa faveur. Bien que les enquêtes la concernant soient encore ouvertes, la Française a déjà remboursé 45.000 euros au Parlement européen, correspondant à huit mois de salaire d'un de ses assistants, pour lequel elle n'a pas pu fournir "de preuve de travail".
Surtout, elle a choqué beaucoup de députés européens en affirmant qu'elle ne démissionnerait pas automatiquement en cas de mise en examen.
Elle a aussi été plusieurs fois interrogée sur son travail de "consultante", moyennant "plus de 10.000 euros" mensuels selon sa déclaration d'intérêt pour un groupe de réflexion américain, l'institut Berggruen, d'octobre 2013 à janvier 2016, alors même qu'elle était eurodéputée.
Reconnaissant que son salaire peut "soulever des interrogations", Sylvie Goulard a souligné que cet emploi avait été dûment déclaré et qu'elle n'avait "aucune relation d'aucune sorte avec les activités commerciales" de M. Berggruen. Lors de son audition, elle avait affirmé ne rien connaître de ses "activités lucratives", ni de "la manière dont il finançait sa fondation".
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