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Cameroun: Le piège de l'auto-exclusion de l'opposition révolutionnaire des combats politiques de l'heure

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Le piège de l'auto-exclusion de l'opposition révolutionnaire des combats politiques de l'heure

La percée fulgurante du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC) dans le tissu socio-politique de notre pays n'a pas été du goût de bon nombre d'acteurs politiques de l'opposition en general et l'opposition revolutionnaire qui, à la faveur de sa confrontation post-électorale avec le régime au pouvoir y ont trouvé une opportunité de "solder leur compte du passé " avec ce "jeune talent qui se moque de la hiérarchie etablie" là où l'intelligence politique prescrirait une alliance de raison contre l'ennemi commun: l'ogre tyrannique. En conséquence, ces entrepreneurs politiques ont, dans ce sillage, soutenu directement et indirectement la politique tyrannique d'isolement tribal croyant de facto, contester le ressort national du MRC et affaiblir ce nouveau leadership en pleine ascension.
Mais, en lieux et placex, d'un affaiblissement, les développements recents de "la resistance à la victoire volée" démontrent à merveille plutôt, le renforcement extraordinaire de la capacité grandissante d'autonomisation du MRC.
Puisque la tyrannie ne comprends que le langage du rapport de force, ce parti politique engagé, comme un chevalier solitaire au niveau national dans un coup pour coup avec le régime tyrannique au pouvoir est, chemin faisant, entrain de se doter, directement et indirectement, de ce qui a toujours manqué à nos formations politiques depuis des années, des contre-forces dissuasives tant national qu'international à la puissance de feu du tyran.
La position actuelle des autres acteurs de l'opposition qui traînent volontairement le pas pour rejoindre le MRC et la Coalition autour de Maurice Kamto dans cette lutte épique au prétexte que les bénéfices profiteront en premier à Maurice Kamto sont dans une stratégie d'office perdante.
Parce que
l'election présidentielle du 07 octobre 2018 a été le kick-off de la succession à la tete de l'etat post-colonial en attente de véritable alternance politique depuis 1956. A cet effet, nous sommes en plein dans un contexte unique de notre histoire commune: la recherche des voies et moyens de sortie "honorable" du tyran d'un règne apocalyptique et sans partage.
La Déclaration historique de victoire de Maurice Kamto du 08 octobre 2018 a ouvert les portes de la crise post-électorale d'aujourd'hui, qui constitue, du reste, un contentieux stratégique dont les faits d'armes alimentent comme rarement vu dans le passé, un climat des plus pesants à tous les niveaux politiques,économiques et sociaux, et, auquel le parti-état s'était nous semble-il très peu préparé à en subir les contre-pieds. D'où l'extrême violence avec laquelle le regime et sa milice ethnofasciste traitent les agents de cette contestation en zone francophone.
En se mettant à l'écart de cette bataille disais-je, aux yeux de l'opinion publique tant national qu'internationale, ces autres acteurs de l'opposition sans le savoir, s'auto-excluent de la solution politique au Cameroun. Parce que, ceux qui encaissent en ce moment les coups du tyran, quelques soient le cas de figure de la decheance à venir du prince d'Etoudi, auront excluvivement la légitimité populaire nécessaire pour être en pôle position pour présider aux destinées du Cameroun aprés-biya. Or, pour eviter le plus que le pays s'inscrive dans une alternance sous la menace de l'instauration d'une nouvelle dictature, il est prescrit que la dynamique alternative ait en son coeur le plus possible de sensibilités politiques.
Comme dirait les américains pour traduire un contexte oû les choix et les décisions sont déterminantes, "this is the money time". La nouvelle republique est en conception. Il faut être au rang des parents. De notre avis, deux issues s'imposent en lieux et places de votre immobilisme et/ou de votre association aux mises en difficulté antirepublicaines du seul contre-pouvoir actuel au niveau national, le MRC:
rejoindre sans condition les wagons de la locomotive du MRC dans le combat qu'elle même contre la tyrannie pour la libération du peuple camerounais de près de 60 ans d'emprisonnement ou de démontrer tout au moins, activement, dans votre propre couloir contre-tyrannique, de préférence hors des sentiers battus, votre solidarité à la libération.
24 juillet 2019
Par  Didérot Dopna

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