Loading...

Témoignage: Délit de faciès au Cameroun: La police camerounaise m'a raflé le 26 janvier 2019 dans un café au quartier bastos à Yaoundé en compagnie de deux amis et frères sur la base du faciès.

 
La police camerounaise m'a raflé le 26 janvier 2019 dans un café au quartier bastos à Yaoundé en
compagnie de deux amis et frères sur la base du faciès. Elle nous a trimballé dans les cellules les plus infestes qui puissent exister avant de nous déporter à la prison de nkondengui qui ressemble plus à un camp de concentration sans four crematoire. Je n'ai pas toujours été sensible au combat des juifs. Mais pendant les 47 jours passés dans ce camp, j'ai eu une forte pensée pour les victimes des rafles du vélodrome d'hiver ou vel d'hiv du 16 au 17 juillet 1942 qui avaient été déportés dans des camps de concentration avec fours crematoires (Auschwitz, Buchenwald, Dachau et autres). Sur plus de 13.000 raflés, 100 reviendront vivants. J'ai vécu plusieurs semaines dans ce camp de concentration de nkondengui avec la hantise du four crematoire avant d'être rassuré par certains de son inexistence dans ce lieu.
Le délit de faciès est bel et bien une réalité camerounaise.

Subscribe to receive free email updates:

0 Response to "Témoignage: Délit de faciès au Cameroun: La police camerounaise m'a raflé le 26 janvier 2019 dans un café au quartier bastos à Yaoundé en compagnie de deux amis et frères sur la base du faciès."

Post a Comment

Loading...