Depuis dimanche, plusieurs incidents au large des Emirats et en Arabie saoudite font craindre une
escalade dans le Golfe. Une tension alimentée par des déclarations contradictoires de Donald Trump. Le président américain calque de plus en plus sa politique étrangère sur les idées très tranchées de son conseiller à la Sécurité nationale, John Bolton. Un homme dont la ligne dure prend de plus de plus de place dans l'administration depuis son arrivée au printemps 2018.
escalade dans le Golfe. Une tension alimentée par des déclarations contradictoires de Donald Trump. Le président américain calque de plus en plus sa politique étrangère sur les idées très tranchées de son conseiller à la Sécurité nationale, John Bolton. Un homme dont la ligne dure prend de plus de plus de place dans l'administration depuis son arrivée au printemps 2018.
John Bolton n'a jamais caché son soutien à une intervention militaire en Iran et un renversement de régime. La guerre préventive est pour lui une constante depuis ses premiers pas à Washington. Dans l'équipe de George W. Bush au début des années 2000, il avait activement milité pour l'invasion de l'Irak. Et depuis, il n'a d'ailleurs jamais remis en cause le bien fondé de cette intervention.
« John a une vision très dure des choses », consent Donald Trump. Mais le président américain assure qu'il sait modérer ce très proche conseiller à la Sécurité nationale, qu'il a découvert en tant que chroniqueur sur Fox News, sa chaîne favorite.
Petites lunettes et moustache imposante, John Bolton a su imposer cette ligne dure et belliqueuse à la Maison Blanche, en occupant le vide laissé à la Défense par le départ de James Mattis. Le successeur de ce dernier, Patrick Shanahan, attend toujours sa confirmation par le Sénat.
Résultat : personne à la barre depuis plusieurs mois et en parallèle, John Bolton à la manoeuvre. Le faucon peut compter sur plusieurs alliés au plus haut niveau. Notamment Mike Pompeo au département d'Etat, lui aussi partisan d'une ligne dure, sur l'Iran mais aussi le Venezuela, Cuba et la Corée du Nord.
Par RFI
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