KAMERUN | ALERTE! JOURNALISTE EMPRISONNÉ PAR M. PAUL BIYA ENTRE VIE ET
MORT! / Mon confrère anglophone Thomas Jr. Awah Dzenyagha (photos) directeur du magazine "Aghem Messenger", arrêté le 02 janvier 2017 à Bamenda et transféré à la prison centrale de Yaoundé est, depuis qq jours, entre vie et mort, privé de soins médicaux par une posture expresse du régime Biya. Ce confrère dont l'état de santé se dégrade au fil des heures pourrait perdre la vie à tout moment... Ce journaliste avait été condamné en mai 2018 à une peine de 11 ans de prison pour "incitation au terrorisme" entre autres mais n'a jamais été libéré pour se soigner malgré ses nombreuses demandes à ce sujet. Dans l'indifférence quasi générale des médias et autres organisations des journalistes francophones --- y compris des candidats à la présidentitelle du 07 octobre 2018 qui soutiennent subtilement la position du régime de M. Biya dans sa répression sauvage dans les régions anglophones ---, nombre de journalistes ont, ainsi, été arrêtés et ont, pour certains, écopé de lourdes peines privatives de liberté pour des délits de presse... Ils n'ont, surtout, jamais bénéficié d'aucune solidarité confraternelle concrète... Parmi les confrères anglophones arrêtés dans le silence et déportés en secret à la prison centrale de Yaoundé --- la capitale politique ---, on compte: Mancho Bibixy Tse, animateur et chroniqueur radio indépendant à Bamenda, Atia Azohnwi du journal 'The Sun' à Buea, Amos Fofung, chef d'agence de 'The Guardian Post' à Buea, Mfor Ndong, directeur de 'Voice of the Voiceless' basé à Buea, Hans Achumba, journaliste au 'Jakiri Community Radio', Tim Finnian de 'Life Time Newspaper', Jean-Claude Agbortem de 'Camer Veritas'... S.O.S! -Par Jean-Marc Soboth
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