À PROPOS DU FÉDÉRALISME : POURQUOI LE RÉGIME ACTUEL EN A UNE "SAINTE"
HORREUR ?1- LES FAITS: Contrairement à la désinformation distillées par le régime, le peuple est le principal perdant du système franco-jacobin actuel fondé sur la concentration de tous les pouvoirs administratifs et politiques prépondérants et du trésor public à Yaoundé entre les mains d'une clique de prévaricateurs composée de moins de 50 personnes qui fait main basse sur la fortune publique, se sert quand elle veut et comme elle veut au grand détriment du développement équitable du pays et de ses citoyens.
2- LES ORIGINES: Ceux qui sont aux affaires aujourd'hui ont été moulés à l'école du pouvoir autoritaire et sans partage. C'est l'esprit UC qui se retrouve dans UNC et le RDPC d'aujourd'hui. La conséquence logique et basique en étant que, l'État du Cameroun francophone n'a jamais, du point de vue idéologique, systémique et programmatique expérimenté autre chose que ce qu'il nous est donné à voir et à vivre aujourd'hui à travers la culture du présidentialisme et de l'autoritarisme militairo-policier.
3- LES CONSÉQUENCES d'un tel centraliste sont, pour qui veut voir, hautement toxiques et désastreux sur le triple plan de l'unité nationale, du développement et de l'implémentation de la démocratie. D'où le Cameroun est devenu le cas d'école par excellence pour tout analyste politique qui veut comprendre le comment du pourquoi de la stagnation de la sous-région Afrique-centrale devenue pratiquement le triangle de Bermudes de l'Afrique, où le temps semble s'être arrêté, figeant tout un peuple bien qu'héritier de sols et sous-sols riches, dans un magma de misère et de mendicité absurdes, de contre-valeurs et d'imbécilisation où le sous-développement rivalise d'adresse avec la valse des appétits effrénés du pouvoir jusqu'à la mort.
4- LES ENJEUX: Ce que le régime actuel ne veut surtout pas que les fédéralistes anglophones inculquent à leurs frères et soeurs bien aimés francophones, c'est la vulgarisation de leurs propres expériences très prometteuses de l'ancien système fédéral (fruit de l'Entente de Foumban) implémenté pendant une seule décennie et dont les Southerns Cameroons en ont véritablement goûté les vertus rien qu'en 10 ans.
Tenez un exemple : le NoSo avait par entre autres son propre système d'adduction d'eau qui sera repris de force et confié à la SNEC aujourd'hui privatisée à cause d'une gestion bureaucratique et clientéliste calamiteuse.
Des exemples de ce genre sont légions. Voilà pourquoi le régime veut cacher aux francophones camerounais qu'avec cette décentralisation fédéraliste DE LA QUASI-TOTALITÉ DES POUVOIRS, le peuple miséré reprendra les manettes du pilotage de son propre destin notamment en ce qui concerne la gestion de son argent, fruit de son dure labeur quotidien avec lequel la clique actuelle se goinfre en narguant ceux qu'ils spolient cyniquement jusqu'à en faire des zombies ambulants et des étrangers de leurs propres destinées.
Le FÉDÉRALISME permettra que ne remonte à l'État fédéral que la masse monétaire dont il a besoin pour assurer la gestion de l'intégrité, de la souveraineté et de la représentativité du Cameroun dans le concert des nations et auprès des institutions internationales.
Le FÉDÉRALISME rendra le butin au peuple camerounais dont les représentants dûment élus pourront alors décider des orientations budgétaires et programmatiques calquées sur les PRIORITÉS
DÛMENT EXPRIMÉES PAR LES ADMINISTRÉS.
En cas de défaillance des Gouverneurs et maires élus, les voies d'identification et de sanction des représentants véreux ne relèveront plus d'un serpent de mer où la sorcellerie et l'assassinat du "common sens" (raison) sont légion comme c'est le cas actuellement.
Le FÉDÉRALISME coupera l'herbe au pieds de la clique embourgeoisée de Yaoundé pour enfin produire et donner du mil, du maïs, du manioc, du poisson et de l'eau aux enfants de #PITOA, de #FOTOKOL, de #YOKADOUMA, de #MAMFE, de #BAFOU, de #KONSAMBA, de #MONATELE, etc. sans qu'ils aient besoin de lécher les bottes des "grands" de Yaoundé. Les États fédérés feront volontiers des sacrifices surhumains pour booster leurs développements locaux par fierté parce que rassurés désormais rassurés de la possibilité pour eux d'en contrôler la gestion efficiente. Personnes n'acceptera plus de vivre dans des "quartiers caca", ou de perdre un être cher en couche par défaut de plateau technique dans les hôpitaux. La sanction du peuple sera alors immédiate sans affecter ni la cohésion de tout le Cameroun ni l'État fédéral qui n'en sera bien évidemment pas comptable ni indexable parce qu'occupée à des choses plus élevées.
La où le bas blesse, c'est que les fonctionnaires de Yaoundé ne pourront plus emporter l'argent du peuple dans les sacs mbadjock, ni confondre leurs propres comptes bancaires avec le trésor public.
Voilà pourquoi les Mancho BBC, Me Agbor Bala, Me Tassant etc. ont payé un lourd tribu allant de la stigmatisation terroristes jusqu'à l'emprisonnement avec en "prime" leur musellement pour avoir prononcé le mot FÉDÉRALISME !
Lequel musellement sera hélas, la cheville ouvrière déclencheuse du plan de sauvetage de ses propres intérêts égoïstes par le régime qui brandit jusqu'à ce jour la menace séparatiste à qui ils ont pourtant pris soin d'ouvrir un boulevard par le truchement de la dissolution du CONSORTIUM totalement acquis au Fédéralisme. Consortium qui contrôlait jusqu'à là le terrain du NoSo avec maestria sans aucune effusion de sang. Il suffira alors à la poignée de séparatistes jusque là invisibles de faire le tour du NoSo pour expliquer aux populations peu avisées que la voie du dialogue avec le régime est un cul de sac. Il leur suffira de brandir comme preuves les répressions barbares des marches pacifistes (avec arbres de paix) des avocats, des enseignants, des étudiants et de presque tout le corps social du NoSo.
Aujourd'hui, les dégâts sont là. Le monstre séparatiste est devenu incontrôlable malgré la fin du simulacre d'élection présidentielle sans les anglophones dont le régime n'avait point la garantie du vote en sa faveur.
La plaie s'infecte et se gangrène à mesure que le régime Rdpc croit devoir prendre tout son temps tandis que les métastases se signalent d'ores et déjà dans le littoral et l'ouest. Combien de morts faudra t-il pour que nos décideurs reconnaissent avoir joué avec le feu par appétit du pouvoir ?
S'ils reste au Rdpc une once d'amour pour ce pays, c'est MAINTENANT qu'il faut agir avec célérité, objectivité et efficacité en accusant réception au plus vite du rejet grandissant du système centraliste franco-jacobin qui étouffe l'immense potentiel du peuple camerounais.
Il urge de donner une chance à demain, pour sauver l'unité nationale acquise au pris du sang par nos nobles et intrépides devanciers en appliquant ENFIN le sacrosaint principe du BON LEADER qui est n'est autre que L'ART D'ANTICIPER ET DE TUER DANS L'OEUF LES POCHES DE DÉSAGRÉGATION DE L'ETAT À TRAVERS DES INNOVATIONS COURAGEUSES DANS L'INTÉRÊT NON PAS DU POUVOIR POUR LE POUVOIR, MAIS DANS L'INTÉRÊT GÉNÉRAL BIEN COMPRIS.
5- EN CONCLUSION : En un mot comme en mille, le principal gagnant du Fédéralisme c'est le peuple d'en bas et le grand perdant ce sont les prévaricateurs incompétents, sans foi ni loi, devenus des tueurs en série des rêves, des ambitions des camerounais tant de l'intérieur que de la diaspora qu'ils regardent avec dédain.
Au delà donc de constituer une voie royale de résolution de la crise anglophone devenue une guerre fratricide avec son lot de pertes économiques et vies humaines (nos braves soldats et civils), le
FÉDÉRALISME représente en plus une aubaine pour l'essor du Cameroun et la prospérité du peuple qui sera alors placé au cœur de son propre développement avec le pouvoir de faire et de défaire directement ses décideurs dans un système où le Chef de la magistrature suprême n'aura plus la prééminence sur le partage des pouvoirs.
Les États (ou régions) fédérées auront l'autonomie de la gestion des affaires qui touchent directement à leur mieux-être telles que la sécurité, les infrastructures routières, l'eau, l'électricité, l'habitat, la santé, la protection de l'environnement, etc. Et dès lors, les élus locaux n'auront plus recours aux arguments politiciens tels que "c'est Yaoundé qui bloque, c'est Yaoundé qui a attribué le marché à cette société fictive, moi l'élu, je ne sais même pas où ça se décide, j'exécute seulement...".
À force de regarder le doigt qui montre, nous perdons de vue la lune.
Patriotiquement !
Alice Sadio.
Présidente Nationale/ AFP.
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