
Au Soudan, les discussions avancent entre les représentants du mouvement de contestation civile et le
Conseil militaire de transition. À quelques heures d'une marche géante promise par l'opposition dans les rues de Khartoum ce jeudi, une réunion s'est tenue ce mercredi soir au siège de la présidence. Résultat : les militaires annoncent un « accord avec la plupart des exigences » des leaders de la contestation.C'est avant tout un accord pour continuer à discuter. Ce qui était à craindre ces derniers jours, c'était la rupture des pourparlers entre la coalition civile représentant le soulèvement populaire et la junte militaire qui a renversé l'ancien président Omar el-Béchir.
Ce mercredi soir, les deux parties sont convenues d'abord d'établir un comité mixte pour résoudre leurs différences. La feuille de route reste la même : le transfert du pouvoir aux civils, réclamés par la rue comme par l'Union africaine qui, rappelons-le, a menacé de suspendre le Soudan si tel n'était pas le cas.
Au terme de la rencontre de mercredi soir, le porte-parole du Conseil militaire a affirmé à la télévision que les hauts gradés qui gouvernent le pays avaient trouvé « un accord avec la plupart des exigences » de la coalition civile, sans préciser lesquelles. Il a fait part de l'esprit constructif des militaires.
Et, signe que les civils sont parvenus à faire avancer leur point de vue, dans la foulée trois figures controversées de la junte ont démissionné, controversées parce que jugées trop proches de l'ancien régime. Il s'agit notamment du général Zineladine, le chef du comité politique du conseil militaire, et de deux autres membres, dont le chef de la police.
En attendant, on attend des centaines de milliers de personnes ce jeudi dans les rues de Khartoum. L'opposition avance, elle ne va sans doute pas relâcher la pression.
Ce mercredi soir, les deux parties sont convenues d'abord d'établir un comité mixte pour résoudre leurs différences. La feuille de route reste la même : le transfert du pouvoir aux civils, réclamés par la rue comme par l'Union africaine qui, rappelons-le, a menacé de suspendre le Soudan si tel n'était pas le cas.
Au terme de la rencontre de mercredi soir, le porte-parole du Conseil militaire a affirmé à la télévision que les hauts gradés qui gouvernent le pays avaient trouvé « un accord avec la plupart des exigences » de la coalition civile, sans préciser lesquelles. Il a fait part de l'esprit constructif des militaires.
Et, signe que les civils sont parvenus à faire avancer leur point de vue, dans la foulée trois figures controversées de la junte ont démissionné, controversées parce que jugées trop proches de l'ancien régime. Il s'agit notamment du général Zineladine, le chef du comité politique du conseil militaire, et de deux autres membres, dont le chef de la police.
En attendant, on attend des centaines de milliers de personnes ce jeudi dans les rues de Khartoum. L'opposition avance, elle ne va sans doute pas relâcher la pression.
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