Lettre ouverte de Kand Owalski à Monsieur le ministre de l'administration territoriale, Atanga Nji.
Monsieur le ministre,
J'ai été très ému hier après votre point de presse; ému parce que vous avez fait savoir à Maurice Kamto que son statut d'ancien candidat à l'élection présidentielle ne lui conférait aucune immunité. J'ai aimé cette mise au point et je vous écris pour vous en féliciter car il était temps. En réponse à cette sortie de nombreuses attaques ont fusée de partout, vous menaçant et vous mettant en garde à propos du feu que vous soulèveriez en mettant Maurice Kamto aux arrêts comme vous avez subtilement menacé de le faire. Mais qui ose menacer un ATANGA NJI grand homme de main du président sortant Biya, l'homme qui a lui-même fait brûler son propre village et assassiner ses propres frères ? Qui ose demander à un ministre de l'administration territoriale de ne pas commettre cette ERREUR ? Lui qui a fait enfermer le grand magistrat Ayah Paul Abine, l'activiste et juriste Agbor, le journaliste activiste Mancho et bien d'autres ? Qui ose mettre en garde ce ministre ''grâce'' à qui la zone anglophone est très calme aujourd'hui. Il se dit que face à la crise, une question avait été posée aucours d'une réunion : comment rétablir la paix et le calme dans ces régions? Vous avez répondu stratégiquement : tuez les tous; c'est la solution. Et vous avez eu raison monsieur le ministre. La preuve c'est que depuis que vous tuez nos frères pour rétablir la paix dans le NoSO, depuis que vous brûlez leurs villages et incinérez les grands-mère, on n'entend plus la voix des avocats qui pleuraient, ni celle des enseignants, ni même celle des étudiants. Pour contraindre des filles au calme vous avez ordonné de les violer. Monsieur le ministre vous avez bien fait. Votre stratégie à permis de calmer la situation. Aujourd'hui, la crise anglophone n'a plus rien de grave que le nom qu'on lui donne abusivement : crise. Le calme est revenu, les gens mènent paisiblement leurs activités dans les villes et les villages et c'est pour dire merci au président de la République qu'ils lui ont renouvelé leur confiance à 80%. Il aurait pu avoir plus si nul n'était le vote tribaliste de ceux qui ont jeté leur dévolu sur Osih ou Kamto dans ces zones.
J'ai été très ému hier après votre point de presse; ému parce que vous avez fait savoir à Maurice Kamto que son statut d'ancien candidat à l'élection présidentielle ne lui conférait aucune immunité. J'ai aimé cette mise au point et je vous écris pour vous en féliciter car il était temps. En réponse à cette sortie de nombreuses attaques ont fusée de partout, vous menaçant et vous mettant en garde à propos du feu que vous soulèveriez en mettant Maurice Kamto aux arrêts comme vous avez subtilement menacé de le faire. Mais qui ose menacer un ATANGA NJI grand homme de main du président sortant Biya, l'homme qui a lui-même fait brûler son propre village et assassiner ses propres frères ? Qui ose demander à un ministre de l'administration territoriale de ne pas commettre cette ERREUR ? Lui qui a fait enfermer le grand magistrat Ayah Paul Abine, l'activiste et juriste Agbor, le journaliste activiste Mancho et bien d'autres ? Qui ose mettre en garde ce ministre ''grâce'' à qui la zone anglophone est très calme aujourd'hui. Il se dit que face à la crise, une question avait été posée aucours d'une réunion : comment rétablir la paix et le calme dans ces régions? Vous avez répondu stratégiquement : tuez les tous; c'est la solution. Et vous avez eu raison monsieur le ministre. La preuve c'est que depuis que vous tuez nos frères pour rétablir la paix dans le NoSO, depuis que vous brûlez leurs villages et incinérez les grands-mère, on n'entend plus la voix des avocats qui pleuraient, ni celle des enseignants, ni même celle des étudiants. Pour contraindre des filles au calme vous avez ordonné de les violer. Monsieur le ministre vous avez bien fait. Votre stratégie à permis de calmer la situation. Aujourd'hui, la crise anglophone n'a plus rien de grave que le nom qu'on lui donne abusivement : crise. Le calme est revenu, les gens mènent paisiblement leurs activités dans les villes et les villages et c'est pour dire merci au président de la République qu'ils lui ont renouvelé leur confiance à 80%. Il aurait pu avoir plus si nul n'était le vote tribaliste de ceux qui ont jeté leur dévolu sur Osih ou Kamto dans ces zones.
Vous êtes un grand stratége monsieur le ministre et le Cameroun vous doit beaucoup. Hier lorsque vous avez dit qu'un ancien candidat n'avait pas d'immunité, y'en a qui ont répondu qu'un ancien candidat n'était pas un ancien prisonnier et qu'un ancien prisonnier ne pourrait jamais être candidat à une élection présidentielle. Ils parlaient de vous monsieur le ministre car il se dit depuis fort longtemps que vous auriez fait la prison pendant votre jeunesse. Personnellement, je n'en sais rien; je ne veux point en savoir. Je sais juste qu'ils ont renchéri en disant que vous ne connaîtrez jamais cette grâce de prétendre à la gestion du destin de 25 millions d'habitants ; que vous n'arriveriez même pas à réunir sans moyens de l'Etat, sans argent ni promesse, cent personnes dans un meeting pour leur parler. Ils disent que Maurice Kamto est un grand homme ; que lorsqu'il parle, ce n'est pas la haine qui fuse de ses paroles mais de l'amour, des discours de rassemblement, de paix et de dialogue. Ils disent que lorsque vous dites que le sang va couler, Maurice Kamto répond que le sang ne coulera pas et que seul le droit et la loi prévaudront. Ils disent que vous ne représentez pas une feuille, intellectuellement parlant devant l'un des fils de Maurice Kamto pour ne parler que d'eux. Mais comme ils sont cons ces internautes! Ils ne savent pas encore que c'est vous qui avez le pouvoir dans ce pays, que c'est vous qui décidez de qui doit vivre ou non, de qui doit se faire arrêter ou non, de qui doit se faire fouetter ou non. Vous avez le monopole de la FORCE et qui est assez fou pour se mettre sur votre chemin y trouvera malheur.
Monsieur le ministre je lis que la constitution de notre pays autorise chaque citoyen à minifester son mécontentement. Je lis que la constitution ne classe pas une manifestation avec des mains nues comme étant une insurrection ; je lis que Maurice Kamto est un spécialiste du droit constitutionnel et qu'il n'a jamais osé violé une loi? On s'en fout monsieur le ministre ! Vous avez la loi, faites-en ce que vous voulez. Violez là comme d'habitude si vous vous trouvez que c'est nécessaire.
Je vous ai écrit cette lettre pour vous supplier de mettre Maurice Kamto aux arrêts dès que c'est possible. N'abusez pas de votre tolérance administrative pour quelqu'un qui n'en mérite pas. Arrêtez ce monsieur qui a osé s'opposer à Monsieur Biya notre roi à perpétuité et qui devant le conseil constitutionnel a osé prouver qu'il avait gagné cette élection et que le rdpc a grossièrement triché. On parle trop de Maurice Kamto ; en réalité ce monsieur ne représente rien du tout ! Vous êtes un très grand ministre de ce pays avec tous les pouvoirs à votre disposition ; lui il n'est rien du tout. Il n'a ni d'armes, ni de munitions. Arrêtez le!
Je vous souhaite de prendre en compte ma doléance et de faire en sorte que dès demain Maurice Kamto ne soit ni plus ni moins qu'un vulgaire prisonnier. Recevez mon profond respect.
Kand Owalski
Monsieur le ministre je lis que la constitution de notre pays autorise chaque citoyen à minifester son mécontentement. Je lis que la constitution ne classe pas une manifestation avec des mains nues comme étant une insurrection ; je lis que Maurice Kamto est un spécialiste du droit constitutionnel et qu'il n'a jamais osé violé une loi? On s'en fout monsieur le ministre ! Vous avez la loi, faites-en ce que vous voulez. Violez là comme d'habitude si vous vous trouvez que c'est nécessaire.
Je vous ai écrit cette lettre pour vous supplier de mettre Maurice Kamto aux arrêts dès que c'est possible. N'abusez pas de votre tolérance administrative pour quelqu'un qui n'en mérite pas. Arrêtez ce monsieur qui a osé s'opposer à Monsieur Biya notre roi à perpétuité et qui devant le conseil constitutionnel a osé prouver qu'il avait gagné cette élection et que le rdpc a grossièrement triché. On parle trop de Maurice Kamto ; en réalité ce monsieur ne représente rien du tout ! Vous êtes un très grand ministre de ce pays avec tous les pouvoirs à votre disposition ; lui il n'est rien du tout. Il n'a ni d'armes, ni de munitions. Arrêtez le!
Je vous souhaite de prendre en compte ma doléance et de faire en sorte que dès demain Maurice Kamto ne soit ni plus ni moins qu'un vulgaire prisonnier. Recevez mon profond respect.
Kand Owalski
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