
Stress, dépression, troubles du sommeil, plus que les actifs, les personnes en recherche d'emploi rencontrent des soucis de santé, selon un rapport de Solidarités nouvelles face au chômage. Elles consomment aussi plus souvent du tabac de l'alcool et du cannabis et leur alimentation est moins équilibrée.
La perte d'un emploi provoque bien des changements, qui ne se limitent pas à une baisse de revenus. Au travers de son rapporté dévoilé ce jeudi, l'association Solidarités nouvelles face au chômage (SNC) entend contribuer à une prise de conscience sur les répercussions du chômage sur la santé de ceux et celles qui le subissent.
Bien qu'il n'y ait pas de pathologie spécifique au chômage, les personnes à la recherche d'un emploi affichent un état de santé moindre que celui des actifs ou des retraités. "La dégradation de la santé est liée à la durée du chômage, cause d’une usure psychologique, mais aussi d’une usure physiologique", mettent en avant les auteurs de l'étude.
Le risque de décès des chercheurs d’emploi serait multiplié approximativement par deux par rapport aux actifs du même âge. Cette surmortalité paraît liée notamment à des maladies cardiovasculaires : les chômeurs sont plus sujets aux infarctus du myocarde, aux troubles du rythme (fibrillation atriale), à l’insuffisance cardiaque et aux accidents vasculaires cérébraux. Ils sont aussi plus souvent victimes de morts violentes (suicides, voire accidents).
Pour couronner le tout, ils ont une alimentation qui se dégradent, en mangeant plus et en optant pour des produits à plus faible qualités nutritionnelles, moins chers. De ce fait, ils sont plus frappés par l'obésité. De plus, même s'ils disposent de temps libre, un chercheur d'emploi sur deux se détournent des activités physiques. Le cout des activités est mis en cause, tout comme la honte d'être chômeur ou le sentiment de culpabilité de ne pas consacrer toute sa journée à la recherche d'un emploi.
Autre conséquence : la diminution de leurs revenus les contraint à faire des choix, en renonçant à certains soins, en priorité ceux dentaires. Les chômeurs seraient en plus victimes d'une méconnaissance de leurs droits sociaux, du fait d'une complexité des dispositifs.
Face à ces constats, l'association Solidarités nouvelles face au chômage prône une réorganisation des dispositifs d'accompagnement, avec une meilleure communication entre le réseau Pôle emploi et la CPAM et les médecins généralistes pour identifier les profils qui nécessiteraient un meilleur suivi.
Bien qu'il n'y ait pas de pathologie spécifique au chômage, les personnes à la recherche d'un emploi affichent un état de santé moindre que celui des actifs ou des retraités. "La dégradation de la santé est liée à la durée du chômage, cause d’une usure psychologique, mais aussi d’une usure physiologique", mettent en avant les auteurs de l'étude.
Le risque de décès des chercheurs d’emploi serait multiplié approximativement par deux par rapport aux actifs du même âge. Cette surmortalité paraît liée notamment à des maladies cardiovasculaires : les chômeurs sont plus sujets aux infarctus du myocarde, aux troubles du rythme (fibrillation atriale), à l’insuffisance cardiaque et aux accidents vasculaires cérébraux. Ils sont aussi plus souvent victimes de morts violentes (suicides, voire accidents).
Une nourriture de moindre qualité et moins d'exercice
La surmortalité est aussi la conséquence de comportements addictifs apparus après la perte d’emploi. Les chômeurs consomment plus de tabac, d'alcool et de cannabis que les actifs afin de réduire le stress et l'anxiété qui les envahit.Pour couronner le tout, ils ont une alimentation qui se dégradent, en mangeant plus et en optant pour des produits à plus faible qualités nutritionnelles, moins chers. De ce fait, ils sont plus frappés par l'obésité. De plus, même s'ils disposent de temps libre, un chercheur d'emploi sur deux se détournent des activités physiques. Le cout des activités est mis en cause, tout comme la honte d'être chômeur ou le sentiment de culpabilité de ne pas consacrer toute sa journée à la recherche d'un emploi.
Une méconnaissance des droits
La perte d'un emploi a aussi des répercussions psychiques, tels que le stress et l'anxiété. L’expérience du chômage est souvent un traumatisme, une blessure, surtout lorsque le licenciement est brutal et que la personne n’a pu anticiper aucun moyen de se protéger psychiquement", font valoir les auteurs, une situation qui peut faire ressortir certaines fragilités.Autre conséquence : la diminution de leurs revenus les contraint à faire des choix, en renonçant à certains soins, en priorité ceux dentaires. Les chômeurs seraient en plus victimes d'une méconnaissance de leurs droits sociaux, du fait d'une complexité des dispositifs.
Face à ces constats, l'association Solidarités nouvelles face au chômage prône une réorganisation des dispositifs d'accompagnement, avec une meilleure communication entre le réseau Pôle emploi et la CPAM et les médecins généralistes pour identifier les profils qui nécessiteraient un meilleur suivi.
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