Cameroun : Paul Biya annonce sa candidature à l’élection présidentielle. Un Congolais réagit "Si Laurent désiré Kabila ne prenait pas les armes, Mobutu n'allait jamais quitter le Pouvoir. c'est le propre des dictateurs de quitter le pouvoir à travers les armes ou une révolution populaire"

 

Paul Biya annonce sa candidature à l’élection présidentielle. Un Congolais réagit "Si Laurent désiré Kabila ne prenait pas les armes, Mobutu n'allait jamais quitter le Pouvoir. c'est le propre des dictateurs de quitter le pouvoir à travers les armes ou une révolution populaire. les congolais, les Égyptiens, les Tunisiens, les burkinabés, les Éthiopiens et les malgaches ont déjà compris cette méthode, l'Afrique Centrale traine le part. Mais la jeune montante et bien scolarisé comprenne déjà la stratégie de la manipulation de ses dictateurs qui passent le temps à payer les Médias et une certaine oppositions. Le peuple reste le plus perdant à travers et s’enfonçant d'avantage dans la pauvreté et le chômage. J'ai fais une visite au Camerounais, il y a de cela 3ans, j'ai compris que ce Pays était  plongé dans la corruption et la mal gouvernance extrême. Ce qui me rappelait le temps de Mobutu. Je rappelle que le président Biya est au pouvoir depuis 36ans, il rempile pour son 7e Mandat, même Mobutu n'avait pas duré aussi longtemps au pouvoir" Pierre Tungasu Nsingi

Les opposants qualifient le bilan de l’actuel chef de l’Etat de « chaotique ». Parmi eux, Joshua Osih, qui a été investi en février candidat du principal parti d’opposition, le Social Democratic Front (SDF, anglophone).

Cet homme d’affaires de 49 ans tentera de briguer un septennat à ce scrutin au suffrage universel à un tour, comme l’avait fait lors de la plupart des scrutins précédents Ni John Fru Ndi, leader du SDF et opposant historique à Biya, qui aurait cette fois décidé de céder la place aux « jeunes cadets » du parti.

Parmi les autres candidats de poids de l’opposition, selon les analystes, figurent l’avocat et ancien vice-président de Transparency International, Akere Muna, ainsi que le président du parti Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto. En l’absence de sondages d’opinion, il est toutefois difficile d’estimer le poids réel de chacune de ces personnalités politiques.

Par Paul Ayano (Washington)

Journaliste d'investigation

Tweet

Subscribe to receive free email updates: