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Au Daghestan, des dinosaures en plastique remplacent les footballeurs de l’Anzhi.Makhatchkala regrette l'argent qu'ils ont payé à Saluer Eto'o

Les supporteurs de l’Anzhi Makhatchkala, le 7 mai 2018, à l’Arena, lors de la rencontre perdue 0-2 face à l’Akhmat Grozny.
Dans les années 2010, sponsorisée par un oligarque, l’équipe de foot de la capitale, Makhatchkala,
s’offrait des stars mondiales. Le rêve a tourné court. Dans la république russe du Caucase gangrenée par la corruption et l’islamisme, les terrains sont remplacés par un parc d’attractions.
Il y a peu, c’est ici qu’était censé se dessiner l’avenir radieux du football russe. Les mercenaires à crampons, recrutés à prix d’or, devaient bousculer la géopolitique mondiale du ballon rond. Mais voilà les supporteurs ramenés à l’ère jurassique. Quand ces maudits dinosaures en plastique sont apparus sur les terrains d’entraînement, il y a un an, même les plus optimistes ont compris que les ambitions planétaires de l’Anzhi Makhatchkala, vitrine du Daghestan, étaient bel et bien enterrées. Quand un parc d’attractions prend la place des athlètes, la fin est proche. Quelques mètres plus loin, la magnifique Anzhi-Arena, une enceinte de 30 000 places tout en verre et en courbes, qui n’a pas été retenue pour la Coupe du monde, subit elle aussi un lent grignotage. Des magasins, restaurants et autres salles de fitness rognent progressivement les espaces du club.
Résultats catastrophiques
Avec une affluence moyenne, lors de la saison 2017-2018, de 7 000 spectateurs par match, il faut bien compenser. En attendant le coup de grâce ? Les plans pour l’étape d’après, la transformation de l’Anzhi-Arena en un gigantesque parc aquatique, sont prêts. Le reste n’est qu’affaire de gros sous et de résultats sportifs. Ceux de la saison qui s’achève sont catastrophiques : à la traîne toute l’année, le club, relégable, n’a sauvé sa place en première division que sur tapis vert, profitant des déboires financiers d’une autre équipe. « Tout est encore possible, rien n’est décidé, tempère, fataliste, Roustambek Pirmagomedov, le directeur de l’Arena, cet écrin en perdition inauguré en 2013. Je ne sais pas comment le club trouve son argent, mais pour l’instant il continue de payer le loyer. »
Il y a cinq ans, une éternité, des vedettes d’envergure plus large qu’un diplodocus foulaient encore les pelouses de l’Anzhi-Arena : le Camerounais Samuel Eto’o, les Brésiliens Roberto Carlos et Willian, le Français Lassana Diarra et de nombreux autres, dont la crème...


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