En 1967, le boxeur de légende avait refusé sa conscription pour aller combattre au Vietnam et
dénoncé l'engagement de son pays dans ce conflit. A l'époque, Mohamed Ali - mort il y a deux ans - avait été condamné pour insoumission. L'avocat de sa famille a néanmoins poliment décliné l'initiative du président américain.
dénoncé l'engagement de son pays dans ce conflit. A l'époque, Mohamed Ali - mort il y a deux ans - avait été condamné pour insoumission. L'avocat de sa famille a néanmoins poliment décliné l'initiative du président américain.
Avec notre correspondant à San Francisco, Eric de Salve
Gracier Mohamed Ali, comme l'a proposé Donald Trump ce vendredi est une idée « inutile » selon l'avocat de sa famille.
Le boxeur de légende, décédé en 2016, avait été condamné pour insoumission en 1967 et même déchu de son titre de champion du monde, au motif que Mohamed Ali avait refusé la conscription qui lui ordonnait d'aller combattre au Vietnam.
Pour justifier son opposition à la guerre, Mohamed Ali invoquait sa foi religieuse musulmane et le fait que les Vietnamiens ne lui avaient jamais rien fait. « Mes ennemis sont les Blancs, pas les Viet-Cong », avait déclaré à la presse à l'époque ce militant des droits civiques.
« Il n'y a plus de condamnation à pardonner »
Mais comme le rappelle son avocat, Ron Tweel, la Cour suprême des Etats-Unis avait annulé à l'unanimité cette condamnation en 1971. Et l'ancien président Jimmy Carter a ensuite amnistié les objecteurs de conscience. « Nous apprécions cette pensée du président Trump mais il n'y a plus de condamnation à pardonner », décline poliment l'avocat dans un communiqué.
Donald Trump était interrogé sur d'éventuelles nouvelles grâces présidentielles après avoir exercé cette semaine ce droit régalien en faveur d'une femme de 63 ans condamnée à perpétuité pour trafic de drogue. Le président américain répondait ainsi favorablement à une demande de la vedette mondiale de téléréalité Kim Kardashian, reçue la semaine dernière à ce sujet par Donald Trump dans le bureau ovale de la Maison Blanche.
Par RFI
Gracier Mohamed Ali, comme l'a proposé Donald Trump ce vendredi est une idée « inutile » selon l'avocat de sa famille.
Le boxeur de légende, décédé en 2016, avait été condamné pour insoumission en 1967 et même déchu de son titre de champion du monde, au motif que Mohamed Ali avait refusé la conscription qui lui ordonnait d'aller combattre au Vietnam.
Pour justifier son opposition à la guerre, Mohamed Ali invoquait sa foi religieuse musulmane et le fait que les Vietnamiens ne lui avaient jamais rien fait. « Mes ennemis sont les Blancs, pas les Viet-Cong », avait déclaré à la presse à l'époque ce militant des droits civiques.
« Il n'y a plus de condamnation à pardonner »
Mais comme le rappelle son avocat, Ron Tweel, la Cour suprême des Etats-Unis avait annulé à l'unanimité cette condamnation en 1971. Et l'ancien président Jimmy Carter a ensuite amnistié les objecteurs de conscience. « Nous apprécions cette pensée du président Trump mais il n'y a plus de condamnation à pardonner », décline poliment l'avocat dans un communiqué.
Donald Trump était interrogé sur d'éventuelles nouvelles grâces présidentielles après avoir exercé cette semaine ce droit régalien en faveur d'une femme de 63 ans condamnée à perpétuité pour trafic de drogue. Le président américain répondait ainsi favorablement à une demande de la vedette mondiale de téléréalité Kim Kardashian, reçue la semaine dernière à ce sujet par Donald Trump dans le bureau ovale de la Maison Blanche.
Par RFI
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