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Success Story : Qui est « Mo » Ibrahim, un milliardaire anglo-soudanais et entrepreneur qui a fait fortune dans le domaine des télécommunications?

Mohamed « Mo » Ibrahim, né en 1946, est un milliardaire anglo-soudanais et entrepreneur dans le
domaine des télécommunications. Il a travaillé pour plusieurs entreprises de télécommunication avant de fonder Celtelqui, à sa vente, comptait 24 millions d’abonnés au téléphone mobile dans 14 pays d’Afrique. Après la vente de Celtel en 2005, pour un montant de 3,4 milliards de dollars, il crée la Fondation Mo Ibrahim pour inciter à une meilleure gouvernance en Afrique, ainsi que l’Indice Mo Ibrahim, permettant d’évaluer annuellement la qualité de la gouvernance pour chaque pays africain. Il est également membre du Comité consultatif régional pour l’Afrique à la London Business School. En 2007, il lance le Prix Mo Ibrahim pour le leadership d’excellence en Afrique récompensant, par un paiement initial de 5 millions de dollars et un paiement annuel à vie d’un montant de 200 000 dollars, des chefs d’État ayant exceptionnellement amélioré la sécurité, la santé, l’éducation, le développement économique et les droits politiques dans leurs pays, et transféré démocratiquement leurs pouvoirs à leurs successeurs.
Enfance et études
Né au Soudan, en Nubie, Ibrahim a obtenu une licence en électrotechnique à l’Université d'Alexandrie. Il commence sa carrière en Angleterre, où il obtient une maîtrise en électrotechnique à l'Université de Bradford puis reçoit un Ph.D en télécommunications mobiles à l'Université de Birmingham.
En 2007, Mo Ibrahim reçoit un doctorat honorifique de l’École d’études orientales et africaines (SOAS) de l’Université de Londres, et, en 2011, un doctorat honorifique en droit de l’Université de Pennsylvanie.
Télécommunications
Ibrahim travaille un temps pour British Telecom puis, comme directeur technique de Cellnet, une filiale de British Telecom.
Dans les années 1980, Ibrahim enseigne la télécommunication aux premiers cycles à la Thames Polytechnic, qui deviendra par la suite l’Université de Greenwich.
En 1989, il fonde Mobile Systems International (MSI), une entreprise de conseil et de logiciels rachetée en 2000 par la Marconi Company. MSI comptait 800 employés qui possédaient environ 30 % de ses parts lors de sa vente ; Ibrahim raconte qu’il distribuait des bonus5à ses employés sous forme d’actions.
En 1998, MSI se scinde pour devenir MSI-Cellular Investments, renommée ultérieurement Celtel, opérateur de téléphonie mobile en Afrique.
Selon la liste des milliardaires établie par Forbes en 2011, la fortune de Mo Ibrahim s’élève à 1,8 milliard de dollars, faisant de lui la 692e fortune mondiale. Mo Ibrahim figura également dans la liste des « TOP 100 » du TIME en 2008.
Depuis 2010, Mo Ibrahim apporte son soutien à la Broadband Commission for Digital Development, une initiative des Nations unies visant à étendre les bénéfices des services du haut-débit aux populations non-connectées.
Fondation Mo Ibrahim
En 2006, Mo Ibrahim crée la Fondation Mo Ibrahim. À la tête de sa fondation, il se fixe la mission d'aider l'Afrique à se débarrasser de ses dictateurs corrompus. En 2007, la Fondation inaugure le Prix Mo Ibrahim pour un leadership d’excellence en Afrique, avec, pour premier lauréat, Joaquim Chissano ancien président du Mozambique. En 2008, c'est le Botswanais Festus Mogaequi est distingué. Mais, en 2009 et 2010, le comité n'ayant pas identifié de candidat à la hauteur de ses exigences, le prix n'est pas attribué. Celui de 2011 est revenu au président sortant du Cap-Vert, Pedro Pires. Le prix, d'un montant de cinq millions de dollars, financé sur la fortune personnelle de Mo Ibrahim, se complète d'une pension annuelle à vie de 200 000 dollars doublée si l'ex-dirigeant fonde une œuvre caritative.
La Fondation publie l’Indice Ibrahim de la gouvernance africaine, qui établit un classement des performances réalisées par les 54 pays d’Afrique. Jusqu’en 2009, l’indice ne prenait en compte que les 48 pays de l’Afrique Subsaharienne.
L'Indice Ibrahim est élaboré par une équipe de personnalités telles que Aïcha Bah Diallo, et de politologues, autour de 95 indicateurs. Il ambitionne d'évaluer objectivement la gouvernance des États : corruption, droits de l'homme, vie politique, enseignement, santé... Les pays du continent sont passés au crible en recoupant les données recueillies par un réseau d'experts, utilisant des données diverses telles que des statistiques gouvernementales, ou d'institutions internationales et d'organisations non gouvernementales, complétés de sondages d'opinions. Les pays reçoivent ensuite une note sans complaisance (de 1 à 100) et font l'objet d'un classement
Les pays les mieux placés pour leur gouvernance, dans la première partie des années 2010, sont Maurice, le Botswana et le Cap-Vert. Par contre, dans ces mêmes années 2010, les variations des indicateurs ont été constatées en amont des crises politiques significatives, semblant les annoncer. Ainsi, les indicateurs de l’Égypte et de la Libye ont baissé avant le printemps arabe de 2011, et ceux du Mali ont également fléchi avant le coup d'État de 2012. De même, pour le Burundi, les indicateurs ont chuté avant la crise politique de 2015.
Mariage et famille
Mo Ibrahim est marié à Hania, ancienne radiologue du National Health Service, l’Assistance publique britannique. Ils ont une fille, Hadeel Ibrahim, directrice chargée des relations extérieures à la Fondation Mo Ibrahim, et un fils, Hosh Ibrahim, acteur résidant à Londres
Source : wikipedia.org



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