Selon les informations du Monde, l’entrepreneur breton est entendu pour des soupçons de corruption en Guinée et au Togo. Le groupe Bolloré “dément formellement”.
Selon les informations du Monde, Vincent Bolloré était entendu mardi dans les locaux de la police judiciaire, à Nanterre. L’homme d’affaires breton a été placé en garde à vue pour “corruption d’agents publics étrangers”, dans le cadre d’une information judiciaire.
Les enquêteurs étudient les conditions suspectes d’obtention en 2010 “de deux des seize terminaux à conteneurs opérés par le groupe Bolloré” au Togo et en Guinée. Au cœur du dossier, des soupçons de corruption aux plus hauts niveaux. D’après le journal, Vincent Bolloré se serait assuré les concessions portuaires, via sa filiale Havas, des ports de Lomé au Togo et de Conakry en Guinée, auprès de “dirigeants africains”.
Le groupe Bolloré “dément”
En fin de matinée, le groupe Bolloré a démenti “formellement” toutes irrégularités dans ses activités en Afrique.
“Le groupe Bolloré dément formellement que sa filiale de l’époque SDV Afrique ait commis des irrégularités. Les prestations relatives à ces facturations ont été réalisées en toute transparence”, déclare le groupe dans un communiqué.
Une perquisition avait déjà eu lieu en avril 2016 à la tour Bolloré de Puteaux (Hauts-de-Seine), siège notamment du groupe Bolloré Africa Logistics, en particulier dans les bureaux de Vincent Bolloré, alors PDG du groupe. Mardi midi, l’action Bolloré perdait 5% à la Bourse de Paris, lestée par l’annonce du placement en garde à vue de son patron.
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