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Entre 2016 et 2017, quatre banques camerounaises ont injecté près de 18 milliards FCFA dans l’industrie du raffinage de l’huile de palme

Entre 2016 et 2017, quatre banques camerounaises ont injecté près de 18 milliards FCFA dans l’industrie du raffinage de l’huile de palme
Grâce aux avantages que procure la loi de 2013, portant incitations à l’investissement privé en République du
Cameroun (exonérations allant de 5 à 10 ans), les sociétés de production des huiles végétales raffinées SCR Maya, Azur et Scs-Rafca, viennent d’investir la bagatelle de 30 milliards de francs Cfa, afin d’accroître leurs capacités de production.
Selon l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc), qui a révélé cette information au cours d’une conférence de presse organisée le 22 mars 2018 à Yaoundé, la capitale du pays, ces investissements ont été réalisés grâce à l’appui financier de quatre banques commerciales.
L’Asroc cite notamment la filiale locale de la Société générale ; la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (BICEC), contrôlée par le groupe BPCE ; la Commercial Bank of Cameroon ; et la filiale locale du groupe panafricain Ecobank. Ces quatre institutions bancaires ont, apprend-on, accordé aux producteurs d’huiles végétales raffinées sus-mentionnés, une enveloppe globale de prêts estimée à près de 18 milliards de francs Cfa.
Des investissements que ces entreprises ont cependant du mal à rentabiliser, à cause de l’envahissement du marché camerounais par des huiles végétales importées, qui de surcroît, sont souvent en décalage avec les normes édictées par les pouvoirs publics, regrette l’Asroc.
Brice R. Mbodiam
Investir au Cameroun



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