Le leadership est la clé du développement durable. Qu’il s’agisse des entreprises ou des nations,
empires ou royaumes, familles ou communautés, on entend rarement les gens se plaindre autant des carences techniques que de l’incompétence de leurs leaders.En réalité le leadership n’est pas une question de position, c’est plutôt une question de disposition. C’est la capacité à faire la différence par votre attitude, votre disposition mentale de manière à produire des niveaux de résultats que très peu de gens peuvent produire.
Il n’y a rien de noble à vouloir être meilleur que quelqu’un d’autre, la vraie noblesse c’est d’être supérieur à la personne que vous étiez hier. Si vous voulez être vraiment performant et devenir l’homme ou la femme de la situation, vous devez vous concentrer à travailler sur vous. Vous devez développer certaines attitudes, une certaine manière de penser et d’agir avec l’enchainement requis sans jamais vous arrêter jusqu’à aboutir à votre vitesse de croisière, grâce à l’effet manivelle qui fera que les gens penseront que vous êtes un génie ou un chanceux à qui tout marche à tous les coups. Nous devons tourner la manivelle dans le bon sens jusqu’à obtenir du résultat.
Le plus souvent nous pensons que si nous sommes bons techniquement, cela suffit
Nous sommes tous déjà tombés dans ce piège du : je suis le meilleur ou l’un des meilleurs de mon domaine ? Est-ce qu’être le meilleur suffit-il vraiment ? Nous sommes-nous déjà posés la question à savoir qu’est ce qui pourrait me permettre d’améliorer mon expertise ? Justement l’un des paradoxes du développement professionnel est que plus on s’améliore, plus on doit s’améliorer, et plus on a besoin de faire un travail plus approfondi en soi. Vous le savez mieux que moi le travail à faire sur soi est plus important que le travail à faire. Et en matière de leadership il n’y pas de ligne d’arrivée.
Justement si vous pensez que vous êtes déjà arrivés c’est parce que vous n’êtes pas bien allés loin
Certains leaders pensaient qu’ils étaient déjà arrivés et se sont bien « garés ». Au lieu de définir clairement le niveau d’excellence et de leadership qu’ils veulent atteindre et engager des actions concrètes pour y arriver, ils se disent que s’ils ont de quoi satisfaire les besoins qu’ils voyaient en début de carrière, tout ira bien. Quand ils satisfont ces besoins, de nouveaux besoins apparaissent et entre temps la vie se compliquent, ils se retrouvent presqu’incapables de relever les défis d’excellence professionnelle requise pour avoir du mérite et progresser dans leur carrière. Si vous êtes dans ce piège ou voulez éviter de tomber là-dedans, demandez-vous : si j’avais tous les moyens et tous les pouvoirs jusqu’où j’irai dans ma carrière ? Fixez-vous l’objectif et mettez-vous au travail pour réaliser votre rêve car il n’y a pas de limite à ce que nous pouvons réaliser à part les limites que nous nous mettons nous-même.
Les gens qui savent le point le plus élevé qu’ils veulent travailler à atteindre et dépasser, élaborent un plan de carrière et se dotent des moyens nécessaires pour progresser dans leur carrière. Ils ne comptent pas que sur la politique. Ils savent que pour avoir de l’appui, il leur faudra contribuer alors ils se concentrent sur leur capacité à produire des résultats à chaque fois à la hauteur des défis auxquels leurs organisations est confrontée. Ils s’arrêtent à chaque fois pour opérer les réajustements nécessaires afin de s’assurer qu’ils vont continuer à être l’homme ou la femme de la situation. Ils savent que s’ils élaborent un plan de progression précis et travailler à le réaliser à travers des actions concrètes soutenues par leur capacité à produire du résultat, ils vont aller de l’avant dans leur carrière.
En réalité, la plupart des leaders ne savent même pas les erreurs qu’ils commettent
La plus grave erreur que nous pouvons commettre c’est de ne pas savoir l’erreur que nous commettons.
Beaucoup de leaders ne prennent pas le temps de s’arrêter pour voir ce qu’ils doivent améliorer ? Qu’est-ce qui les empêchent d’être au niveau auquel ils aimeraient être ? Ils abusent de leur pouvoir inconsciemment alors que pouvoir ne rime pas toujours avec tout savoir.
Diriger une banque est un sport d’équipe qui nécessite plus que des compétences techniques.
Savoir écouter, lire entre les lignes et poser des questions que personne ne se pose, sont des conditions sine qua non pour de meilleures performances.
Lorsque les leaders sont compétents et font le travail de concentration sur les bons choix, les bonnes attitudes, le vécu des bonnes valeurs, la mobilisation des bonnes ressources, il devient très facile de produire du résultat et de procurer au peuple du pain et de la paix, aux enfants un avenir et un héritage, aux salariés une carrière noble, aux clients la satisfaction totale et aux actionnaires le retour sur investissement.
Par Mame Cafa SALL
0 Response to "Tout s’élève ou s’écroule en fonction du leadership"
Post a Comment