La lettre du continent raconte le séjour genevois de Paul Biya

 

Sous le titre « Comment Biya préside depuis Genève, onzième région du pays? », la lettre

d’information confidentielle française « La Lettre du Continent »’ dans son édition de ce matin, mercredi 25 octobre 2017, décrit comment le chef de l’État camerounais M.  Paul Biya, a passé les 30 derniers jours à Genève en Suisse alors que son pays traverse une crise sociopolitique majeure qui n’a pas encore livré son dénouement.

D’après la La lettre du Continent, M.  Paul  Biya qui s’assure de ne jamais atteindre 40 jours à l’extérieur du pays de peur de tomber sous le coup de la vacance au pouvoir, a multiplié réunion sur réunion de crise à huis clos, fréquentées uniquement par un groupe très réduit d’hommes de confiance dont le secrétaire général du comité central du RDPC, M. Jean Nkueté… Seul avait accès rare aux conclaves, le contre-amiral et conseiller spécial Joseph Fouda… 

La célèbre revue française révèle que, d’autres collaborateurs faisaient, eux, la navette entre Yaoundé et Genève, dossiers en mains. À toutes les crises, M. Paul  Biya applique toujours avec succès la triple technique de la diversion, de la diabolisation et du pourrissement. Cette méthode à du mal à venir à bout de la détermination des Anglophones… 30 jours donc d’incertitudes ponctuées d’accrochages à l’entrée de l’hôtel Intercontinental de Genève entre sa garde et des manifestants anglophones que ses éléments n’auraient pas hésité à tuer d’une salve de mitrailleuse si cela ne se passait pas dans un pays (la Suisse) où la vie de tout homme a plus de valeur qu’au Cameroun de M.  Paul  Biya et du BIR…

Par Jean-Marc Soboth,  Journaliste

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