En séjour à Lomé ou il prend part au 16em forum sur l’AGOA, le nouvel ambassadeur désigné des
États-Unis au Cameroun et par ailleurs, sous-secrétaire d’Etat américain chargé des affaires africaines était jeudi dernier l’invité du journal Afrique sur RFI, information relayée par Le courrier du Cameroun.Peter Balerin va surprendre plus d’un par ses positions sur la situation politique en Afrique, une prise de position marquée par l’ingérence américaine dans la structure organisationnelle des pays africains.
Une déception pour ceux qui voyaient en lui un économiste devant privilégier le partenariat économique sous le model des pays émergents à l’instar de la Chine, surtout qu’il va déclarer à la chaine française que « sur les 20 pays à la plus forte croissance, 7 sont en Afrique ».
Le nouvel ambassadeur US au Cameroun va sans détour demander au président Kabila de ne plus se représenter à la prochaine présidentielle, avant de poursuivre« Nous soutenons, a-t-il indiqué, les régimes démocratiques ».
Il est attendu en Afrique centrale pour servir les intérêts de son pays, entre temps, il ne manquera pas de préciser : « Il y a beaucoup plus de démocratie en Afrique de l’ouest, qu’en Afrique centrale », propos inquiétant lorsqu’on sait que le diplomate américain arrive à la veille des échéances électorales.
Son prédécesseur, Stephen Hoza entretenait de très bonnes relations avec Yaoundé, Matheew Page ancien ambassadeur US au Cameroun va le relever au micro de RFI ‘’l’ambassadeur Hoza était un fervent partisan du régime camerounais et des forces camerounaises dans les discussions internes, au sein du gouvernement américain’’
Lors de son discours d’investiture, Donald Trump avait déclaré que sous sa présidence, l’Amérique cesserait de jouer les gendarmes du monde pour se concentrer sur ses intérêts.
Albin Njilo
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