Analyse de Brice NDONG en français facile Arrêtez de Nous enfumer! En perspectives : Suspension
de la bourse aux étudiants, suppression des avantages sociaux aux fonctionnaires… La vérité est que la France et les Banque du Monde ont refusé de prêter de l’argent au Gabon..Depuis 50 ans, le pouvoir Bongo n’existe que si l’on paye les fonctionnaires et Ali le sait mais pendant combien de temps tiendra-t-il encore ? A lire attentivement , c’est long ***************************** Je vous parle la main sur le cœur car, je n’ai pas encore mangé depuis le matin. Pour les fangs, l’ethnie à laquelle j’appartiens, mais que je n’ai pas choisie, c’est très significatif. Au mois de juin 2017, les habitants du quartier ont appris que le Fonds Monétaire International (FMI) a approuvé un prêt de 642 millions de dollars au Gabon, dont un premier décaissement cash et immédiat de 98,8 millions de dollars. Ceci pour soutenir notre pays qui n’a plus d’argent. Je ne vais pas vous parler de tout le programme d’ajustement y afférent. C’est trop long. Allez-y fouiller vous-mêmes sur internet. Comme j’aimerais simplement vous dire ceci : La dernière fois que le Gabon a demandé de l’argent au FMI, c’était en 2007 en pleine crise financière internationale qui a débuté aux USA. Dix ans plus tard, notre pays se rapproche de l’institution de Bretton Woods pour solliciter un prêt. Cela veut dire que le FMI n’est pas très fréquentable. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le FMI n’est pas la seule institution financière internationale qui peut nous donner de l’argent. Il y en a plusieurs dont la Banque de France, la Banque de Franckfort, la BCE, les Bourses de Londres et de Paris, etc. Allez-y en Amérique du Nord, le boulot des banques Canadiennes et Américaines est de ne vendre que de l’argent. Prêter 1 Milliards de FCFA au Gabon, c’est du « Pipi de Chat ». Mais, le seul problème est que toutes ces banques communiquent entre elles et calculent le facteur risque. Quand on regarde un pays, on dit Non ! làlàlà, ce n’est pas bon. C’est quand vous n’avez plus la confiance des autres institutions financières internationales que vous faites recours au FMI. Alors, comment ça se passe quand le FMI arrive chez vous ? C’est là que vous allez comprendre pourquoi j’ai dit que le régime va tomber. Le FMI est un mauvais usurier. Quand il vous donne son argent, ils viennent s’installer chez vous pour contrôler comment cet argent est utilisé. Ils vont t’imposer les choses que vous ne pouvez pas supporter. Souvenez-vous des fameux plans d’ajustement structurels qui ont appauvri l’Afrique. Il faut déjà savoir qu’aucun Etat dans le monde n’est financier. Tout Etat a d’abord un rôle social à jouer et, il le joue à 80%. Or, quand le FMI s’installe chez vous. Il cherche à tenir tous les leviers de votre économie. Il va couper tout ce que vous pouvez faire comme du social. Ceci dans le seul but de se faire rembourser. Ils veulent contrôler vos recettes et vos dépenses. Vous savez que c’est le ministre de l’économie qui gère les recettes et celui du budget la dépense. Le FMI va donc installer un bureau au ministère de l’économie et un autre au trésor public. Ils vont vous foutre la pression au point de devenir des conseillers occultes de nos argentiers. Quand vous voulez effectuer telle ou telle dépense, ils vous disent Non !on n’a pas besoin de ça ! Coupez-nous ça !. La bourse aux étudiants, le FMI vous dira, on en veut plus. Dans la situation actuelle, ce sont les étudiants qui seront frappés par les premières mesures du FMI. Il n’y a pas de hasard en politique et surtout en période de crise. Dors et déjà, Je vous informe que si l’Etat a demandé aux étudiants gabonais de payer 50.000 FCFA pour entrer à l’école, c’est l’une des mesures du FMI pour rentrer dans ses fonds. On dit que cette mesure ne concerne que les étudiants de l’UOB. C’est faux ! il y a une arnaque derrière tout ça. Elle concerne tous les établissements publics supérieurs du Gabon. Je ne veux pas qu’on vous mente. Après cette mesure, l’Etat va s’attaquer à la bourse des étudiants pour la suspendre. Faisons une analyse simple. Si l’Etat demande aux étudiants de payer les 50.000 FCFA, est-ce que cet Etat va continuer à leur verser la Bourse ? C’est quand même tirer par les cheveux. Ou alors, on continuera à faire enregistrer les boursiers à l’ANBG sans les payer. Pour cela, j’ai une question à poser au ministre du Budget qui organise la dépense devant vous tous : Quelle est la dette de l’Etat vis-à-vis des élèves boursiers du Gabon depuis l’année dernière ? L’Etat va suspendre la bourse des étudiants, mais pour le moment il ne sait pas comment l’annoncer. Ça va être « Ndjindja » en début d’année prochaine. Ce qui se passe est que le Gouvernement est entrain de serrer au niveau de la dépense. Il contrôle les recettes en ajoutant d’autres comme les 50.000 FCFA qu’on demande aux parents d’étudiants. Bientôt, d’autres taxes vont s’ajouter aux entreprises minières notamment. On nous fait croire que l’Etat est à la recherche de l’argent mais en réalité c’est son partenaire FMI qui nous impose un nouveau régime. Nous avons tous écouté la conférence de presse des membres du gouvernement frondeur du MOGABO. On nous parle de DIVERSIFICATION de l’ECONOMIE. Savez-vous que le mot DIVERSIFICATION de l’économie existe dans les anales du ministère de la planification depuis 1960 ? C’est un vieux mot. Régis Immongault et ses amis n’inventent rien. Posons la question au gouvernement : Où sont passés tous nos partenaires dont on nous parle depuis 7 ans au point d’aller s’emmerder avec le FMI ? Que des voyages luxueux aux USA, à Londres et Paris pour rien. Pourquoi on se retrouve dans les pieds du FMI que tout le monde refuse : La Grèce, l’Espagne, le Portugal, etc. Concernant OLAM, comment le Ministre d e l’Economie peut compter les recettes d’une entreprise privée comme étant les gains de l’Etat ? Comment ça se passe ? Quand une entreprise privée exporte les produits comme l’Evéa, le palmier à huile ou la banane, l’Etat met en place une taxe à l’exportation. Par exemple, si vous exporter 1 tonne de banane du Port d’Owendo vers la France, le gouvernement va prélever 10.000 FCFA par tonne. Les 10.000 FCFA là, représente une taxe à l’exportation. A partir de ce moment, le gouvernement peut dire que les recettes agricoles ont contribué au budget de l’Etat à hauteur de 10.000 FCFA parce qu’il ya une taxe à l’exportation. OLAM est une entreprise privée. Ses bénéfices et recettes ne concernent pas l’Etat. Ce sont ses taxes à l’exportation, suivant les chiffres de la douane, qui permettent à l’Etat de dire que telle ou telle entreprise nous a rapporté tant de sous en 2017. De quoi parle le Ministre Immongault ? Mieux encore, Le Ministre de l’Economie dit qu’il a rencontré son homologue français Bruno le Maire qui est pourtant le patron de la Banque de France. Pourquoi il ne lui pas demandé de l’argent ? Notre pays est en crise. Quelle a été la réponse de la France vis-à-vis du Gabon ? On renvoie le Gouvernement devant l’AFD. C’est l’AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT. Si une Coopérative agricole a besoin d’acheter des Machines au Mali, on appelle l’AFD.S’il ya un Pont qu’on doit construire sur la route de Mimongo, c’est l’AFD qui finance. L’AFD n’est pas une banque. Quand on vous renvoie devant son directeur, c’est qu’on vous a ridiculisé. La vérité est que le Ministre de l’Economie Régis Immongault est allé en France voir Bruno LE MAIRE pour un prêt. La France lui a répondu que le Gabon n’est pas crédible. C’est tout ! Les banques du monde considèrent le Gabon d’Ali Bongo comme un danger. Le risque est très élevé en ce moment pour faire des prêts à notre pays. Voilà la vérité qu’il faut dire aux Gabonais. Si le Gabon était crédible, on devait entendre que le Chef de l’Etat est allé signer un accord financier avec la Banque de France. On l’a vu à l’époque de Paul Toungui , Ex Ministre des fiances d’Omar Bongo. Arrêtez de nous enfumer ! Quand on renvoie le Gabon à l’AFD, cela veut dire que tous les signaux sont au vert pour faire tomber le régime. Mais ça, on en parlera à la deuxième partie de cette analyse. LA SUITE A NE PAS MANQUER le Jeudi 10 Aout 2017 a 17heures GMT sur ma page.
Brice NDONG Journaliste Citoyen Membre Contributeur de Reporter Sans Frontière
Tel : 04 65 57 57 Email : ndongbrice2011@hotmail.fr
Bice Ndong
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