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DISPARITION D'OBIANG NGUEMA : LA RÉPUBLIQUE EQUATO GUINÉENNE EST EN ETAT DE LETHARGIE

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A l'heure actuelle la république équato guinéenne au vu de l'absence réelle de son président est
plongée dans un état de léthargie dans lequel on est prié de ne pas poser la question qui fâche et qui peut vous conduire à disparaître de la circulation si celui qui la pose ose ouvrir la bouche pour poser la question qui reste sans réponse : OU EST PASSÉ LE PRÉSIDENT OBIANG ?
LA RÉPUBLIQUE EQUATO GUINÉENNE EN ETAT DE LETHARGIE
L'état de léthargie se définit comme étant un état pathologique de sommeil profond et prolongé, sans fièvre ni infection, caractérisé par le fait que le malade est susceptible de parler quand on le réveille mais oublie ses propos et se rendort promptement. État de torpeur, d'apathie et d'extrême affaiblissement.
A l'heure actuelle la république équato guinéenne au vu de l'absence réelle de son président est plongée dans un état de léthargie dans lequel on est prié de ne pas poser la question qui fâche et qui peut vous conduire à disparaître de la circulation si on ose ouvrir la bouche pour poser la question :
OU EST PASSÉ LE PRÉSIDENT OBIANG ?
Certes en principe on a pas de souci à se faire, car ce président est bien gardé, puisqu'il a recruté 1350 mercenaires étrangers payés trois fois plus que les soldats equato guinéens, qu'il a réparti sur chacun des 3 palais présidentiels à raison de 450 mercenaires par site.
Néanmoins, pas un seul d'entre eux n'est capable de répondre à cette question même si elle est posée dans leur langue...
Installé par un coup d'état en Guinée équatoriale comme chef des forces armées, puis comme président de la république, au pouvoir sans interruption pendant 38 ans, voici que le président OBIANG NGUEMA MBASOGO qui a utilisé toutes les possibilités légales et illégales pour se maintenir au pouvoir (assassinat de son oncle par un pseudo procès, viol de la constitution, assassinats d'opposants, fausses lois d'amnistie, sacralisation de la torture, triche électorale, clientélisme, etc...), voici que ce président qui est l'un des plus âgés d'Afrique n'a pas donné signe de vie en guinée équatoriale et mieux même aurait disparu de son pays depuis le 7 août 2017.
Disposant d'une fortune personnelle évaluée par FORBES à 600 millions de dollars, il n'a pas de problème d'argent pour voyager, d'autant qu'il a de multiples résidences, au Brésil, en France même s'il déclare ne pas avoir de compte bancaire dans ce pays, etc..
Depuis lors, alors que nous sommes en pleine préparation électorale, après un recensement illusoire qui permettra aux défunts de voter une fois de plus, voici que le grand organisateur de cette manipulation électorale gigantesque qui lui avait permis d'obtenir 93,7 % des voix a disparu de la circulation.
Aucune apparition de l'intéressé depuis plusieurs semaines alors qu'il est coutumier d'aller assister à un office religieux tous les dimanches, tous ses rendez-vous sont annulés les uns après les autres avec une absence de courtoisie totale, puisque parfois c'est quelques minutes avant l'heure du rendez-vous que l'on apprend que le président est indisponible, tout en essayant de faire croire qu'il est très occupé dans la pièce d' à côté.
Des ordres ont été donnés pour que la télévision nationale RTGE accompagne ce mensonge en montrant des images d'archives pour tenter de faire croire que le Président est valide et est sur le territoire national en faisant croire qu'il est au palais présidentiel.
Une chape de plomb s'est abattu sur le pouvoir dictatorial qui n'est même pas en mesure de donner un début d'explication à cette mystérieuse disparition qui donne lieu à toutes les interprétations.
La question que se pose les 200.000 équato guinéens est de savoir si par hasard, ce président n'aurait pas décidé finalement de faire comme eux et de fuir le problème posé par sa succession avec ses deux fils et la première dame et s'éloigner au seuil de sa vie de ce régime abominable qui ne règne que par la peur, la censure, la tortue et les assassinats d'opposants dont 310 ont été recensés et constituent ce que l'on appelle un crime contre l'humanité.
A ce sujet, le mea culpa fait en public par la première dame en se rendant dernièrement à un office religieux est un élément à prendre en considération, afin de dissimuler l'aspect criminel pour tenter de l'effacer par un artifice de confession mediatico religieux sous forme d'indulgence plénière...
Pour l'opposition en exil représentée par la coalition CORED qui regroupe 19 partis politiques et associations d'opposants, cette situation en période pré électorale est inacceptable, le vide du pouvoir du président ne saurait être compensé par le trop plein ministériel, de conseillers en tout genre qui sont en fait la grande famille du clan OBIANG qui profite du pouvoir et de ses avantages pendant que 40 pour cent des enfants ne sont pas scolarisés et que 70 pour cent de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et n'a pas accès aux soins dans ce pays ou la censure règne en maître et ou les libertés publiques et la démocratie n'existent pas, pas plus que la justice que l'on voit rendue en pleine rue avec la torture institutionnalisée au plus haut niveau de l'Etat.
La Constitution dite Loi Fondamentale ne permet pas ce vide juridique et politique du à la disparition mystérieuse du chef de l'Etat.
En cette période d'élection la Coalition CORED a essayé de joindre le Président sans succès afin d'organiser une véritable table ronde avec tous les partis politiques y compris ceux en exil, or les messages écrits et demandes orales sont restées sans réponse.
Devant ce silence qui dure depuis plusieurs semaines sans que le président OBIANG NGUEMA MBASOGO donne le moindre signe de vie, et en raison de l'absence de réponse à la question de savoir : OU EST PASSÉ LE PRÉSIDENT ?, la question qui est sur toutes les lèvres et à laquelle personne n'ose répondre par peur de châtiment immédiat : EST IL MORT OU VIVANT ?
La CORED demande la convocation d' une manifestation pour qu'OBIANG NGUEMA MBASOGO apparaisse en public afin de vérifier cette hypothèse.
Si ce n'est pas le cas, en raison des élections en cours, il faut organiser un gouvernement de transition pour organiser des élections libres et démocratiques avec tous les equato guinéens qui ont fui à l'étranger à cause des persécutions du régime, et avec tous les partis politiques y compris ceux en exil qui représentent la véritable opposition au régime dictatorial du Président OBIANG NGUEMA MBASOGO.
Pour que continue à vivre LA RÉPUBLIQUE DE GUINÉE ÉQUATORIALE.
Pour diffusion immédiate

SALOMON ABESO NDONG
PRÉSIDENT DE LA CORED                                                                                                                                                                                        qui représente 19 partis politiques et associations en exil
Source: blogs.mediapart.fr

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