Ils disaient en choeur «Trop, c'est trop. Ce combat a trop duré, et depuis que des Congolais
autoproclamés Combattants ou Résistants ont interdit de production leurs propres artistes musiciens dans l'espace Schengen, rien n'a changé au pays.»Ils disaient «Pourquoi ne pas prendre à partie des politiciens, co-gestionnaires de la chose publique au bled, lors de leurs séjours à l'étranger, plutôt que de bâillonner des hommes et des femmes qui ne demandent qu'à exercer leur métier: chanter?».
Ils disaient finalement que s'il faut interdire des spectacles se produire en Europe, pourquoi y a-t-il deux poids deux mesures avec des sportifs, par exemple, qui eux ne sont aucunement concernés par ce veto partisan, complètement arbitraire?
«Ils», ce sont les artistes musiciens congolais, tous réunis et faisant front commun derrière deux anciens sociétaires des groupes Quartier Latin de l'éternel Quadra-Coraman Koffi Olomidé et Wenge Musica Maison Mère du très populaire Noël Ngiama, aka Werrason Roi de la forêt, Manzaka ma nkoyi [les griffes du lion]. Je cite les deux mascottes: Fally Ipupa et Héritier Watanabe.
Mais, quel est le propos que tiennent ces Combattants pour légitimer leur idéologie et s'attirer les sympathies de leurs concitoyens de la diaspora? Que reprochent-ils, depuis maintenant une dizaine d'années, à leurs frères dont le «métier» est d'enjailler nos noces, nos baptêmes ou autres événements familiaux en mettant le feu sur les pistes de danse tant avec leurs rumbas «tokoss» qu'avec leurs ndombolos synchronisés au millimètre près?
D'après nos frères congolais, les musiciens sont devenus des chantres des pouvoirs en place dans les différents pays de la sous-région. Ce qui, à travers cet art, devait adoucir les mœurs, les éduquer, a cédé le pas au dithyrambe, à la célébration des tyrans, despotes contemporains qui coiffent des millions de leurs sujets, en plus de faire la part belle à leurs progénitures tout aussi sadiques et cruels que les pater familias. Des enfants gâtés qui n'hésitent pas à user à leur tour, bien évidemment avec la complicité tacite de leurs géniteurs respectifs, des mêmes méthodes brutales pour terroriser les plus faibles dans ces pays déjà confortablement vautrés dans la pauvreté de masse.
Les exemples sont légion. Et s'il faut se garder une pudeur bantoue lorsqu'il est question d'évoquer les morts, l'exercice commande que l'on se remémore un certain Kongolo Mobutu, alias Saddam Hussein, apprenti-tyran, dont le nom avait une dédicace spéciale dans chaque album de la grande époque de Wenge Musica BCBG. «Tempête du désert», par exemple, un morceau s'étirant sur 7 longues minutes, fut la consécration, à travers la musique, de ce psychopathe fou à lier.
L'on se souvient de Madilu System, avec sa préférence avouée pour les couples Sassou et Bongo, la mention spéciale allant à la feue Edith Lucie Bongo-Ondimba. Le «Nkolo bilanga» [propriétaire terrien], celui qui a toujours 40 ans depuis la fin du siècle dernier, Koffi Olomidé, grand intimidateur devant l'Éternel, bourreau et à la fois grand défenseur des femmes après Petit-pays, est, selon le jargon consacré, le «Grand Prêtre» qui coiffe cette pléiade d'une tête.
En effet, le sieur K.O est un habitué de ces grands salons, où le champagne coule à flot et où les paillettes tapissent les entrées de ces liteaux présidentiels dans lesquels roupillent des sanguinaires occultistes aux mains sales. Olomidé, outre ses trouvailles ensorcelantes au rythme du tcha-tcho, est sans nul doute le premier chanteur congolais qui a vite compris l'importance de pactiser avec ces gens-là, question de tirer de juteux dividendes en contrepartie quelques harangues flagorneuses, de temps en temps obscènes, à la gloire des Sassou, Bongo ou autres Obiang, Soro, Bakayoko, etc.
Il n'y a qu'à voir la façon dont cet individu parade dans des clips vidéo réalisés chez lui, lors desquels il est banal de voir l'homme afficher sa toute puissance et l'étendue de sa réussite sociale, suscitant chez des jeunes ndulemans [chanteurs] rêves de grandeur, convoitises, cupidité, etc.
Tout le monde sait que pour mener le train de vie de pacha que mène le Grand Mopao, la somme de ses albums successifs, en plus de quelques productions, dont le Zenith, Bercy et l'Olympia de Paris, n'auront jamais suffi à lui procurer ce standing.
On savait bien que des particuliers avides de reconnaissance s'achetaient des parts de dédicaces dans des morceaux de musique moyennant quelques milliers de devises étrangères.
Et, depuis une quinzaine d'années ou presque, on sait surtout qu'une bonne partie des chanteurs africains font des pieds et des mains pour copiner avec des sportifs de renom, question de s'attirer leur sympathie et quémander quelques fafiots à ces bienfaiteurs multimillionnaires qui farotent les yeux fermés sans regarder à la dépense.
Mais la manne la plus importante sort des caisses noires, des trésors de guerre ensevelis 6 pieds sous terre dans des chambres tout aussi noires des Palais présidentiels où gisent, en espèces, des millions de dollars US, autant d'Euros et quelques coupures de CFA.
Tenant compte de ce qui précède, de l'avis des Combattants, il n'y a pas lieu de crier au scandale quant à la raison d'être de ce bâillon, dont ils reconnaissent d'ailleurs la dimension répressive. Qu'à cela ne tienne, ils estiment que la voix de leurs compatriotes de l'équipe nationale «Les Léopards», par exemple, ne porte pas autant que celle des Fally, Ferré ou de leurs illustres aînés Werrason, Mpiana, Olomidé ou l'intellectuel Wazekwa, blacklisté du fait de ses amours coupables avec une cousine de l'homme fort de Kinshasa.
Nos frères Résistants de la RD Congo rendent leurs artistes musiciens responsables, en partie, de la longévité du pouvoir de celui qu'ils présentent à la face du monde comme un fieffé usurpateur. En effet, l'actuel président, le nommé Joseph Kabila, dont la véritable identité serait Hippolyte Kanambé, aurait été porté au sommet de l'état par des puissances étrangères connues afin de garantir, voire de pérenniser le pillage systématique des richesses de ce grand pays par l'entremise des multinationales, tandis qu'en même temps le citoyen lambda croupit dans une misère indicible.
Non seulement, disent-ils, leur pays est dirigé d'une main de fer par un «étranger» que plus aucun citoyen ne supporte de voir en photo, non seulement les producteurs et autres mécènes nationaux ont déserté cette musique depuis qu'elle flirte avec la vulgarité, dépravant mœurs et valeurs collectives, non seulement cet art a été infiltré par des producteurs étrangers qui ont érigé le star-système en mode de vie, au point de faire des vêtements de marques, des mikuta [voitures] et des voyages dans l'Héxagone un gage de réussite sociale à la poursuite de laquelle une partie de la jeunesse kinoise livre une course sans merci, mais encore et surtout, ces gens venus d'ailleurs seraient à l'origine d'un certain nombre de maux qui minent le tissu social congolais.
L'école a nettement été délaissée au profit de la musique. Il faut, pour s'en rendre compte, arpenter à la tombée de la nuit les rues de Bandal, Matongé, Gombé, Ngiri-Ngiri ou Barumbu, des secteurs où il n'est pas rare de voir des jeunes tout juste sortis de l'adolescence, sapés de leurs Yoshi, Moschino, Kenzo, D&G mais surtout de leurs Versace contrefaits, entretenir le rêve d'être stars à leur tour.
En attendant de s'y voir déjà, ils viennent, comme l'ont fait à leur époque des musiciens dissidents de la 5e génération qui les ont précédés, Fally et Ferré en tête de peloton, apprendre le métier auprès des mouvements de légende du calibre du Quartier Latin ou des Wenge Musica toutes obédiences confondues. Depuis peu, des talents en herbe vont tenter leur chance auprès des groupes comme F. Victeam de Fally, Jet-Set de Ferré, Light Music Villa Nova de Fabregas, Chiffre 9 de Robinio Mundibu, expert en paraboles obscènes, ou Team Wata de l'ex-enfant chéri du Roi de la forêt, Héritier Watanabe, «Moto na tembé», autrement dit, l'Insubordonné.
Il était prévu que ce dernier se produise à l'Olympia de Paris le samedi 15 juillet dernier. Avant lui, son grand rival Fally Ipupa, dont il a hérité du producteur ivoirien David Monsoh, devait, lui, performer à la Cigale trois semaines plus tôt, le 22 juin. Ces deux artistes s'en allaient à la guerre en fantassins d'une brigade de musiciens qui, eux, en avaient marre de ne plus jouer dans les grandes salles de l'espace Schengen.
Les deux troubadours pariaient sur la complaisance d'une poignée de frondeurs marginaux au sein du collectif des Combattants et Résistants de la diaspora congolaise, lesquels semblaient pourtant leur avoir donné quelques garanties en porcelaine dans le but de défier le gel de spectacles et permettre à la Team de s'endiabler sur scène comme naguère. Mais c'était sans compter sur la virilité des Combattants-Résistants qui ont usé de tous les stratagèmes légaux et anarchiques pour faire plier le petit récalcitrant qui, encore le matin du jour-J, avait refusé d'obtempérer, diffusant, à l'attention de ses détracteurs, le costume griffé qu'il s'apprêtait à arborer le soir même.
D'autres avant Héritier Watanabe, également artistes de renom, avaient, à la fin des années 2000, tout essayé pour braver l'interdiction. Mais rien n'y a fait. De Papa Wemba, le Maître d'école, à Koffi Olomidé, V12 problèmes sur problèmes, en passant par Werrason, l'Ambassadeur de la paix, JB Mpiana, Papa chéri le Souverain 1er Bin Adam ou Ferré Gola, Le Padre Chair de poule. Tous, sans exception, sont tombés au front, les murs de la résistance étant infranchissables.
Et si le premier est décédé sur scène à Abidjan, dans des circonstances encore nébuleuses aujourd'hui, que le second n'est plus le bienvenu en France, et par ricochet dans tout Schengen pour causes d'accusation de viol sur mineure, les autres ont tour à tour subi les foudres de ce blocus citoyen, rentrant bredouilles à Kinshasa sans jamais s'être produits avec leurs boys bands respectifs en Europe.
Faisant le bilan des 10 dernières années au cours desquelles les artistes musiciens congolais n'ont plus osé lever le moindre petit doigt quant à cet embargo, taisant ainsi leurs frustrations dans les profondeurs abyssales de leurs cœurs insondables, les Combattants allèguent qu'il y aurait, dans leur communauté, moins de vols à l'étalage.
Concours de circonstances ou pas, ils rapportent que lors de séjours successifs de ces orchestres, des compatriotes se livraient à une course effrénée à qui offrirait aux leaders de groupes la dernière collection du dernier habilleur en vogue, en retour de quoi ils recevaient une belle dédicace personnelle scandée devant témoins par le chef lui-même. Alors des mains se sont baladées un peu partout. Certaines se sont fait attraper puis menotter, d'autres encore ont été mises au gnouf, hors d'état de nuire.
Ces guerriers congolais d'un nouveau genre prétendent qu'il y aurait également moins de poussettes du côté des jeunes filles. Il se dit que nombre d'entre elles se sont retrouvées mamans du jour au lendemain, élevant seules des enfants que leurs stars de papas n'ont jamais reconnus et dont ils ont vivement rejeté la paternité au Musicien inconnu.
Il se murmure entre autres, depuis 10 ans, que les jeunes congolais, qui ont grandi loin de cette emprise musicale, ont pu faire des études. Le taux de «diplomation» universitaire aurait progressé et le climat dans les familles se serait considérablement amélioré.
À les entendre défendre leur bilan, ils disent qu' il y aurait moins de scènes de ménage dans les foyers, du fait de certaines épouses qui en arrivaient à défier l'autorité de leur conjoint pour se rendre dans des concerts, grands lieux de débauche, à l'issue desquels, dès la tombée des rideaux, d'autres parties se jouaient dans l'antichambre des hôtels bon marché.
Alors, les partisans de ce mouvement contestataire ne veulent plus se laisser divertir. Stop à la distraction par cette musique paillarde qui, si elle ne fait pas l'apologie des autocrates africains et du népotisme qu'ils ont érigé en modèle de gouvernance, célèbre avec enthousiasme l'abondance des biens matériels, la vanité, le vice, le stupre, avec un coup de cœur, une mention spéciale pour le corps de la femme réduit à une sorte de prothèse sexuelle au service du mâle phallocrate.
En face, du point de vue des artistes musiciens congolais, cette mesure, jugée contraignante et trop coercitive, est attentatoire à tout un corps de métier et ne constitue, selon eux, rien d'autre qu'un diktat jupitérien, subjectif, alimenté par des a priori qui n'existent pas. Selon eux, leur «travail» consiste à fabriquer, à accorder, le cas échéant, des sons, des nuances qui soient agréables à l'oreille du mélomane, peu importe qu'il soit Tsar ou Moujik.
Pourtant, le constat est que, auprès des artistes incriminés, les Rois ont toujours préséance, au détriment du petit peuple qui ne peut que rêver de se voir dédicacer un morceau de rumba, alors que les plus forts n'ont aucune formalité à faire pour voir leurs noms et titres ronflants cités dans 3,4 ou 5 chansons d'un même album.
Parlons des vivants. Prenez Fally Ipupa, il a chanté André Kimbuta, l'actuel Gouverneur de la ville de Kinshasa, Célestin Kanyama, Chef de la Police de Kinshasa, surnommé Esprit de mort, ainsi que quelques sbires (ou anciens sympathisants) de la majorité présidentielle de son pays, dont Zacharie Bababaswe, Francis Kalombo, Vital Kamerhe, etc. Au Congo voisin, il a porté sa voix à la cause du dictateur en place, de sa femme que tous ces musiciens du Congo voisin surnomment tendrement «Ngouli» [Maman], et de toute l'oligarchie de Brazzaville, chapeauté par le Colonel Ndenguet, Hugues Ngolondelet, gendre du président, Edgar, le neveu chéri, Claudia, Ninelle, filles de l'Autorité Soleil, Denis Chrystel Sassou Nguesso, dit Kiki le Pétrolier, mi-Congolais de Brazza mi-Congolais de Kinshasa, et probable successeur au trône royal, sauf imprévus de dernière minute.
Toujours pour les mêmes raisons, ce chanteur bling-bling a fait la danse du ventre à l'ogre Téodoro Jr, fils à papa Obiang Mbasogo, dont M. Ipupa salue la grande générosité au mépris de la souffrance des Guinéens qui se voient faire les 100 coups pour survivre.
Plus à l'Ouest, en Côte d'Ivoire, pays de son ancien producteur, qui l'a tendrement couvé et jalousement câliné durant les premières années de sa très prometteuse carrière solo, et dont il est brouillé aujourd'hui, l'interprète de l'emblématique «Eloko oyo» a pris position pour les Ouattara, les Soro, les Bakayoko ou encore pour des bourreaux de guerre comme Watao et sa bande de miliciens, que ces griots congolais des temps modernes nous présentent comme l'avenir de la jeunesse africaine. Tout ce m'as-tu-vu que le Combat et la Résistance ont en horreur, alors que le concitoyen de base trime pour joindre les deux bouts.
Si ces dédicaces personnelles, presque toujours les mêmes, nous saoulent, puisque accordées à une note, le chanteur nous oblige, bien que subtilement mais de façon subliminale, à célébrer avec lui ses bienfaiteurs, le message semble alors clair comme l'eau de roche: oui trois fois, on est pieds et poings liés dans de l'activisme musical, dans ce que j'appelle du prosélytisme artistique.
Il n'y a pas que Fally ipupa qui jouit des fruits de ce mécénat panafricain. Il y a, en pole position, Koffi Olomidé, «Le Guide». Suivent derrière Tshala Muana, l'ex-fiancée de Kabila Père, ex chanteuse et danseuse étoile aujourd'hui incapable de se mouvoir sur scène, tellement elle serait au lait et au miel, alimentée par les vannes présidentielles du Raïs.
On compte aussi Werrason, qui s'achète des pavillons aux USA au cas où, et son compère JB Mpiana, Moto pamba, qui s'est vu piquer sa meuf par un proche de Kabila, et qui pour s'en remettre parcourt les salles de gym pour perdre quelques kilos en trop. La boucle est bouclée par les nouveaux leaders de la 5e génération avec Ferré Gola, quelques autres chanteurs sans trop d'impact, et, à une moindre mesure Robinio Mundibu qui est déjà en marche, lancé sur les ornières de son frère spirituel Ipupa, parrain de son filleul dans ce très convoité cercle des privilégiés.
De tout ce beau monde VIP très select, Héritier Watanabé, l'homme qui fait de la musique intelligente ,et qui avait mis sa main à couper si son album «Retirada» était un fiasco, est incontestablement l'artiste qui fédère aujourd'hui le courroux des Combattants et Résistants de la diaspora congolaise. Ils lui reprochent son insubordination, sa détermination à se produire à l'Olympia de Paris coûte que coûte, et ce, malgré la proscription.
Le chanteur pariait sur la bénédiction du groupe Bolloré, aussi sur ses amis Francs-maçons qui lui auraient donné toutes les garanties nécessaires, ayant été marqués par la façon chaotique, l'amateurisme avec lequel l'équipe de production du concert de M. Ipupa avait géré la même crise politico-musicale trois semaines plus tôt.
Nonobstant les injonctions du collectif des Combattants citoyens, Héritier Watanabe, dont on reproche la proximité avec les gens du pouvoir depuis son passage chez Wenge Musica MM, n'a, à aucun moment, envisagé de plier bagages et de rebrousser chemin sans jamais avoir «presté». Jamais.
Sûr de lui, ses prises de parole devenaient belliqueuses, à mesure qu'on approchait l'heure H. D'ailleurs, l'homme, qui se définissait avec ostentation comme étant au 32e degré de son allégeance maçonnique, s'était découvert, par un concours de circonstances cabalistiques, quelques ressemblances avec le personnage allégorique de Joseph dans la Bible.
En effet, il disait être le mal aimé de la musique, jalousé par ses pairs. Mais en même temps, il martelait à qui voulait l'entendre que c'est par lui que la musique congolaise ferait son retour dans les grandes salles de l'espace Schengen. Malheureusement, la «Remontada», sur laquelle avaient croisé les doigts tous les sympathisants de la Team Wata, et avec ceux tous les artistes musiciens de la RD Congo, n'aura pas lieu cette fois. Probablement encore pour quelques années si le statu quo politique avait encore de beaux jours devant lui à Kinshasa.
Bien, au-delà du cas particulier de nos frères de la RDC, ce combat devrait inspirer toute l'Afrique noire, francophone notamment, car la jeunesse africaine n'entrevoit aucunes perspectives d'avenir, excepté une frange de celles et ceux qui acceptent de pactiser, de s'asseoir à la même table avec ces prédateurs anthropophages, bouffeurs d'organes vitaux de leurs opposants qu'ils tuent à petit feu, les laissant croupir en prison pour un oui pour un non.
Mais le tour d'après, qui seront les prochains dirigeants de ce grand pays? Certes devront-ils à leur tour se faire adouber par Paris, Londres, Bruxelles et Washington. Toutefois, le souhait de ces Combattants-Résistants est qu'il se mette en place au bled une véritable alternance politique, démocratique. Que leurs frères et sœurs aient des conditions de vie décentes et que leurs artistes musiciens, plutôt de folâtrer avec des anti-valeurs, portent la voix d'un peuple fier de son identité et de sa culture qui, d'ailleurs, ne se limite pas uniquement à la musique.
Neti na film [Comme au cinéma]
@LeProf
0 Response to "RD CONGO: ENTRE MUSIQUE, COMBAT ET RÉSISTANCE EN EUROPE"
Post a Comment