Refuser l’accord de Paris et devenir le pays le plus Vert du monde, le pari de Trump

Donald Trump a effectué une série d’entretiens téléphoniques pour expliquer à ses homologues étrangers sa décision de retirer les États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat. Le chef d’État américain a également assuré ses collègues que malgré la sortie de l’accord, son pays était toujours attaché à la protection de l’environnement.

Donald Trump a eu des conversations téléphoniques avec la chancelière allemande Angela Merkel, le Président français Emmanuel Macron, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le Premier ministre britannique Theresa May pour expliquer personnellement sa décision de quitter l'Accord de Paris sur le climat, d'après le site Web de la Maison-Blanche.

M. Trump a remercié les quatre dirigeants pour « des discussions sincères et de fond » sur cette question tout au long des premiers mois de sa présidence. Il a également assuré ses collègues étrangers que « les États-Unis sont toujours attachés à l'alliance transatlantique et aux mesures énergiques sur la protection de l'environnement. »

Le Président américain a fait remarquer à ses homologues que les États-Unis avaient fait des progrès considérables dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et encourageaient le développement des énergies vertes. Selon lui, lors de sa présidence, les États-Unis « deviendront le pays le plus respectueux de l'environnement du monde ».

À l'issue de ces conversations téléphoniques, « les dirigeants ont consenti à continuer le dialogue et à renforcer à l'avenir leur coopération sur les problèmes écologiques et sur d'autres questions. »

Jeudi 1er juin, Donald Trump a annoncé que son pays se retirait de l'Accord de Paris sur le climat qui, d'après lui, était économiquement désavantageux pour les États-Unis. Il a ajouté que les États-Unis entameraient des négociations sur la conclusion d'un nouvel accord en la matière.

Parrainé par les Nations unies, l'Accord de Paris sur le climat est entré en vigueur le 4 novembre dernier, après sa ratification par au moins 55 pays produisant plus de 55 % des émissions de gaz à effet de serre de la planète. La Chine et les États-Unis, les deux plus grands pollueurs de la planète en la matière, l'ont ratifié ensemble au début du mois de septembre dernier.

L'administration de l'UE, ainsi que plusieurs pays européens ont exprimé leur déception de la décision de Trump.

Source: sputniknews.com

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