VOICI COMMENT LES FONCTIONNAIRES ET LEUR PRÊTE-NOMS S'ENRICHISSENT AU CAMEROUN
1- LE BUDGET DE FONCTIONNEMENT DE L'ETAT CENTRAL:
Rapport de la Chambre des comptes sur le budget 2015 de l'État du Cameroun : 40% du budget de fonctionnement de l'Etat pour le compte de l'exercice 2015 ont été détournés dans les marchés de gré à gré fictifs. Le budget de fonctionnement 2015 de l'État du Cameroun se chiffrait à 2315 milliards FCFA. 40% x 2315 milliards cela fait 926 milliards détournés en 2015.
Depuis la mise en route de la Chambre des comptes il y a 5 ans, il ressort dans les différents rapports que 6.800 milliards FCFA ont été détournés.
Rapport de la Chambre des comptes sur le budget 2015 de l'État du Cameroun : 40% du budget de fonctionnement de l'Etat pour le compte de l'exercice 2015 ont été détournés dans les marchés de gré à gré fictifs. Le budget de fonctionnement 2015 de l'État du Cameroun se chiffrait à 2315 milliards FCFA. 40% x 2315 milliards cela fait 926 milliards détournés en 2015.
Depuis la mise en route de la Chambre des comptes il y a 5 ans, il ressort dans les différents rapports que 6.800 milliards FCFA ont été détournés.
LES SALAIRES FICTIFS
Il faudrait également ajouter le scandale des salaires fictifs. Fonctionnaires et agents de l'État disposant chacun en ce qui le concerne de 4, 5 voire 10 matricules.
A mi-parcours de l'assainissement du fichier solde de l'État, un ministre de l'économie et des finances a déclaré en 2007 que la masse salariale de l'État était passé de 36 à 28 milliards FCFA par mois. Ce qui suppose que 08 milliards FCFA étaient siphonnés chaque mois des caisses de l'État. Faisons un calcul simple :
8 milliards/mois x12 mois = 96 milliards/an x20 ans= 1920 milliards FCFA détournés en 20 ans au seul titre des salaires fictifs.
On a bradé toutes nos entreprises stratégiques qui faisaient la fierté du Cameroun, on a jeté des camerounais au chômage du fait des mesures drastiques qui ont suivi, leurs droits ont été bafoués. Tout cela pour atteindre le point d'achèvement de l'initiative PPTE qui n'est qu'une remise de la dette de l'État de 1420 milliards FCFA. Ce montant est de loin inférieur à 1920 milliards FCFA détournés en 20 ans au seul titre des salaires fictifs.
Moralité : si on avait évité les salaires fictifs, le Cameroun n'aurait pas subi les affres des programmes d'ajustement structurel du FMI.
Terribles, ces hauts fonctionnaires et leurs commanditaires tapis dans l'ombre des sphères de décision.
On comprend pourquoi un pays qui a d'énormes richesses comme le Cameroun a un taux de pauvreté de 40% (8 millions de camerounais vivent avec moins de 1000 FCFA par jour), un SMIC de 28.500FCFA (le plus bas de la sous-région), un taux de sous-emploi de 75% et un taux de chômage record qui caracole à plus de 95%.
Par Jean Robert wafo élu de terrain
Il faudrait également ajouter le scandale des salaires fictifs. Fonctionnaires et agents de l'État disposant chacun en ce qui le concerne de 4, 5 voire 10 matricules.
A mi-parcours de l'assainissement du fichier solde de l'État, un ministre de l'économie et des finances a déclaré en 2007 que la masse salariale de l'État était passé de 36 à 28 milliards FCFA par mois. Ce qui suppose que 08 milliards FCFA étaient siphonnés chaque mois des caisses de l'État. Faisons un calcul simple :
8 milliards/mois x12 mois = 96 milliards/an x20 ans= 1920 milliards FCFA détournés en 20 ans au seul titre des salaires fictifs.
On a bradé toutes nos entreprises stratégiques qui faisaient la fierté du Cameroun, on a jeté des camerounais au chômage du fait des mesures drastiques qui ont suivi, leurs droits ont été bafoués. Tout cela pour atteindre le point d'achèvement de l'initiative PPTE qui n'est qu'une remise de la dette de l'État de 1420 milliards FCFA. Ce montant est de loin inférieur à 1920 milliards FCFA détournés en 20 ans au seul titre des salaires fictifs.
Moralité : si on avait évité les salaires fictifs, le Cameroun n'aurait pas subi les affres des programmes d'ajustement structurel du FMI.
Terribles, ces hauts fonctionnaires et leurs commanditaires tapis dans l'ombre des sphères de décision.
On comprend pourquoi un pays qui a d'énormes richesses comme le Cameroun a un taux de pauvreté de 40% (8 millions de camerounais vivent avec moins de 1000 FCFA par jour), un SMIC de 28.500FCFA (le plus bas de la sous-région), un taux de sous-emploi de 75% et un taux de chômage record qui caracole à plus de 95%.
Par Jean Robert wafo élu de terrain
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