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LE BINARISME EST UN MOUVEMENT REVOLUTIONNAIRE Par Dieudonné ESSOMBA: Nous déclarons la guerre aux Panafricanistes qui nous haïssent parce nous avons mis à nue leurs mensonges, leurs mystifications et leur vacuité. Sans le moindre argument technique, leur seul discours est le chantage au nationalisme et au panafricanisme : « Vous êtes vendus, vous défendez le CFA parce vous émergez au Trésor français » !

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LE BINARISME EST UN MOUVEMENT REVOLUTIONNAIRE
Face au servilisme des régimes néocoloniaux et l’agitation stérile des révolutionnaires anachroniques
qui n’ont pas avalé leur défaite d’avant l’indépendance et continuent à ruminer leur revanche, le Binarisme, idéologie scientifique, pratique, opérationnel propose la seule voie possible que doit adopter l’Afrique Noire dans le monde actuel.
Jusqu’à présent, la problématique du développement en Afrique s’est présentée suivant deux approches :
1. L’APPROCHE LINEAIRE qui assimile le sous-développement à un retard de développement dont on peut sortir en levant les divers obstacles : amélioration de l’éducation, financement du développement, bonne gouvernance, unité nationale, limitation des naissances ; bonne distribution des richesses, la sortie du CFA contre la France, etc.
C’est l’approche la plus répandue, et depuis l’écroulement du Mur de Berlin, c’est elle régit le Gouvernement, la majorité des partis d’opposition, les partenaires, les organismes internationaux et la grande majorité de la population.
Elle croit à l’efficacité du libéralisme et de la démocratie et, en général, elle accuse les dirigeants d’être responsables de la situation africaine.
2. L’ANGLE DUALISTE, qui interprète le sous-développement comme la contrepartie du développement. Pour cette approche, si les pays sont développés, c’est bien parce qu’ils ont confiné, par des manigances multiples, les autres dans un état de misère et continuent à le faire, par des techniques multiples.
Le sous-développement serait le résultat d’une stratégie concertée dont il faut sortir par des formes de déconnexion.
Elle met l’accent sur le centralisme, la planification, l’unité africaine, et se proclament en général panafricaniste. Elle assimile les dirigeants à de simples fantoches des puissances internationales.
Les deux approches se recoupent quelquefois, comme dans la problématique du CFA qui agrège pêlemêle d’authentiques révolutionnaires, avec des opportunistes et des traîtres. Elles sont en opposition avec la troisième approche.
3. L’APPROCHE BINARISTE : elle considère le sous-développement comme un verrouillage lié à l’organisation du système économique international. Car, de part sa nature même, le capitalisme tel qu’il fut conçu dès le départ allait imposer une polarisation du monde où une poignée de pays se développent, utilisant les autres comme une variable d’ajustement. Pour bien comprendre le modèle, prenons le Cameroun : les villes accumulent les meilleurs facteurs de production, au détriment des villages. Au fur et à mesure que le temps passe, les écarts deviennent monstrueux, et sans des transferts à leur profit et l’exode rural, les villages seraient asphyxiés. Or, c’est exactement la même chose qui se passe sur le plan international : certains pays ayant pris l’avance jouent le rôle des villes alors que les pays sous-développés jouent le rôle des campagnes, mais à qui on ne donne ni transfert, ni droit de migrer.
Dans ces conditions, les migrations clandestines actuelles d’Afrique vers l’Europe ne sont rien d’autre que ce qui se passerait si on essayait d’interdire les villes aux villageois !
Le sous-développement est un problème très profond et directement lié à la technologie et son mode de fonctionnement. Il aurait donc apparu indépendamment des circonstances. La colonisation peut expliquer pourquoi l’Afrique s’est retrouvé dans le mauvais camp, mais elle n’explique pas le développement.
L’impulsion initiale qu’un pays subit le condamne à jamais d’être un pays dépendant, et le. Quand cette impulsion est donnée dès le départ, le pays porte génétiquement la marque de la dépendance : dépendance économique, dépendance technologique, dépendance financière, dépendance monétaire.
La dépendance monétaire doit être comprise sous ses 3 formes :
-le pays a une monnaie nationale, et il l’aligne sur une monnaie internationale : la monnaie est flexible, mais peu fiable et peut se déliter (Naira, cédi, autres monnaies dites souveraines);
-le pays arrime sa monnaie à une monnaie internationale : la monnaie est fiable, mais rigide (CFA, petits pays)
-le pays peut utiliser simplement la monnaie d’une puissance (très petits pays, pays aux monnaies dégradées).
La monnaie d’un pays sous-développé ne peut pas être autrement qu’une dépendance extérieure. Partir d’un niveau à un autre ne modifie pas qualitativement rien à la situation. Tous les pays sous-développés sont dans la même situation, quelque soit le modèle qu’ils ont adoptés. Tous, sans exception !
La question essentielle est la suivante : est-il possible de sortir du sous-développement ? Dans les théories traditionnelles, il faut bénéficier d’une conjonction exceptionnelle de circonstances :
Ier CAS : si un pays est anthropologiquement et idéologiquement proche d’un pays développé, il peut récupérer des segments productifs consommateurs de main-d’œuvre : c’est le cas de la Corée du Sud, Taïwan, Singapour, Hong Kong, mais aussi quelques enclaves comme Dubaï, l’Ile Maurice et dans une certaine mesure, le Maroc. En général, ce sont de très petits pays qui deviennent de sorte de zones franches internationales ;
2ième CAS : Si un pays est très grand, auquel cas il peut utiliser son puissant marché intérieur pour développer une industrie autochtone ; c’est le cas des pays continentaux, comme la Chine, la Russie, l’inde, le Brésil et, dans une certaine mesure, l’Afrique du Sud et la Turquie.
Les autres pays qui n’ont pas ces caractéristiques ne peuvent pas se développer. Les travaux de l’Ecole Africaine de l’Economie Contemporaine ont ouvert une troisième voie, à savoir créer un système d’échange local, dans lequel les facteurs de production, et notamment la main d’œuvre incapable de s’exprimer dans le système international, puisse s’exprimer de manière utile. C’est l’élaboration d’un tel système qu’on appelle binarisation d’une économie. L’avantage de cette voie est qu’elle ne dépend pas de circonstances exceptionnelles et peut marcher avec n’importe quel pays.
De manière opérationnelle, la binarisation consiste à avoir une monnaie en deux branches:
-une Branche Majeure, d’une stabilité absolue, et d’une très grande crédibilité internationale. Sa masse monétaire correspond exactement aux réserves en devises et sa gestion est totalement endogène à l’économie locale ;
-une Branche Mineure, qui est émise en fonction de la demande de monnaie, et qui seule, régit la politique monétaire du pays. Sa valeur est déterminée en référence à la Monnaie Majeure.
Pour vous donner l’image d’un tel système, nous allons prendre le Nigeria dont els opérateurs sont obligés d’utiliser le CFA comme monnaie-refuge. Il suffirait alors de coupler une sorte de CFA au Nigeria, à côté du Naira, et on obtient un système binaire, qui permet aux Nigérians de ne plus aller à l’extérieur.
Avec un tel système, n’importe quel pays se développe, car ce système casse le Verrou de la Contrepartie Extérieure. Maintenant, s’il s’agit de choisir une Monnaie Majeure, entre une monnaie dite camerounaise et le CFA, on choisit le CFA ! Car, quel que soit le cas, une monnaie camerounaise n’aura jamais la crédibilité du CFA, puisqu’on la rattachera toujours au Cameroun qui n’est pas grand chose au plan international.
C’est un choix de raison qui montre que les problématiques de lutte contre le colon ne sont pas nécessairement les problématiques du développement. Ce sont deux choses différentes ; en attendant d’être crédible après avoir bâti un système productif, le CFA est une opportunité en or, l’occasion où nous devons montrer que nous sommes aussi intelligents, en transformant un instrument de soumission en un instrument d’émancipation, faisant ainsi un pied de nez à ceux qui l’ont instauré.
Telle est la position des binaristes ; une position rationnelle, étayée par des analyses multiples, par des faits, et totalement opposée, autant aux cloportes qui nous servent d’autorités politiques qu’à la meute des pseudo-panafricanistes qui hurlent leur rancœur.
Mais alors que nous pouvons négocier avec le Gouvernement néocolonial, nous déclarons la guerre aux Panafricanistes qui nous haïssent parce nous avons mis à nue leurs mensonges, leurs mystifications et leur vacuité. Sans le moindre argument technique, leur seul discours est le chantage au nationalisme et au panafricanisme : « Vous êtes vendus, vous défendez le CFA parce vous émergez au Trésor français » !
Consciemment ou non, ils aident la France à sortir du mauvais guêpier du CFA, au moment où nous avons conçu une technique pour valoriser cette monnaie, en la retournant astucieusement pour notre développement. Risquant ainsi de compromettre une stratégie bien huilée, secrète et sophistiquée, comme doit l’être toute bonne stratégie ! Comment ? Une monnaie qui nous a exploités pendant 100 ans et on la laisse partir comme cela ?
Mais cette vermine ne sait pas à qui elle s’attaque. Le Binarisme est un mouvement authentiquement révolutionnaire, avec une composante scientifique, une composante économique (la monnaie binaire) et une composante politique (l’Etat fractal). Ceux qui assimilent les Binaristes à des êtres pacifistes ou peureux, au motif qu’ils sont des scientifiques, se trompent lourdement. Il y aura bien un moment où leurs provocations et leurs insolences trouveront une réponse appropriée, et alors, ils seront écrasés comme des cancrelats !
Dieudonné ESSOMBA
Président de l’Ecole Africaine de l’Economie Contemporaine
(Institut TCHUNDJANG)


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