Loading...

DROIT DE RÉPONSE A JEAN LAMBERT NANG, UN TRIBALISTE PRIMITIF ET BESTIALE OU UN AFFAMÉ QUI SE SERT DE L'ETHNIE POUR SE FAIRE UNE PLACE AU SOLEIL ET RAMASSER LES MIETTES SOUS LA TABLE DE L'ÉLITE POLITIQUE?

DROIT DE RÉPONSE A JEAN LAMBERT NANG, UN TRIBALISTE PRIMITIF ET BESTIALE OU UN AFFAMÉ QUI SE SERT DE L'ETHNIE POUR SE FAIRE UNE PLACE AU SOLEIL ET
RAMASSER LES MIETTES SOUS LA TABLE DE L'ÉLITE POLITIQUE?
Au départ, c'était un scandale politico-social. Une affaire de vol et de détournement de fond publique comme il en existe des milliers au Cameroun, jusqu'à ce que Lambert Nang décide d'en faire une affaire tribale (Bamileke VS Beti)
Depuis hier, cet imbécile (abusivement appelé journaliste) multiplie les posts sur sa page facebook avec pour cible les bamilékés, décidant ainsi de surfer sur le tribalisme comme fond de commerce.
On a beau éluder la question tribale au Cameroun, la réalité nous indique que le tribalisme reste une épine sous les pieds des Camerounais, voilà pourquoi ils n’avancent pas. Aucun homme politique Camerounais n’oserait ouvertement se déclarer tribaliste, alors que l’ethnocentrisme ne cesse de prendre le dessus sur le patriotisme.
L’organigramme administratif démontre que ceux qui sont au-dessus, sont ceux qui appartiennent à l’ethnie du Président. Les recrutements ne sont pas basés sur le curriculum vitae ni sur le profil du postulant, mais sur les affinités ethniques ou régionales. L’armée nationale en est une belle illustration. Si on devait recenser le nombre d’officiers supérieurs par région, l’on se rendrait très vite compte que c’est la région de celui qui est resté le plus longtemps au pouvoir (pour ne pas le citer), qui en compte le plus grand nombre. Je mets au défi quiconque de me prouver le contraire. Il en est de même de l'Enam et toutes les autres grandes écoles du Cameroun.
Après un bilan aussi macabre, nous devrions nous poser la question suivante : "Désirons-nous réellement vivre en harmonie ? ". Si la réponse est "oui !", bannissons d’abord le tribalisme et restaurons la méritocratie pour évacuer les frustrations des uns et garantir l’égalité pour tous.
Si la réponse est "non !", prenons aussitôt rendez-vous chez le notaire et divorçons. Aucun article de la Charte des Nations Unies n’oblige les peuples qui ne le désirent pas à cohabiter.
Si nous sommes incapables de nous supporter, rien ne nous empêche de faire scission. "L’amour aussi bien que le feu ne peut subsister sans un mouvement continuel ; et il ne cesse de vivre dès qu’il cesse d’espérer ou de craindre" nous enseigne le Duc de la Rochefoucauld.
L’Humanité est remplie d’exemples de peuples qui ont décidé de se séparer après avoir appartenu à la même nation. Après des décennies de vie commune, de conflits internes et de violences interethniques, les Serbes, les Croates et les Kosovars (Albanais) ; les Tchèques et les Slovaques ; les Nord-coréens et les Sud-coréens ; les Indiens, les Pakistanais, les Sri-lankais et les Bangladais ; les Russes, les Moldaves, les Ukrainiens, les Ouzbeks... se sont dit au revoir.
Ça fait plus de trois siècles que les Ecossais veulent se séparer des Anglais. La petite Belgique est en permanence agitée par le spectre du fractionnement, malgré le fait d’avoir opté pour le bilinguisme, parce que Wallons et Flamands revendiquent chacun leur singularité.
Les Chypriotes d’origine grecque ont fini par se séparer de leurs compatriotes d’origine turque à cause de l’incompatibilité des mœurs. Les Somaliens du Puntland n’envisagent pas une réunification avec ceux de Mogadiscio pour se préserver des conflits sanglants.
Nous ne serons donc pas les premiers à envisager une telle alternative. La Macédoine n’est pas plus vaste que la Sangha, et pourtant elle est membre de l’O.N.U.
Les frontières du Cameroun actuel, comme celles de beaucoup d’autres pays africains, ont été tracées à la Conférence de Berlin de 1885. Les peuples qui le composent ne forment pas à la base une entité. C’est une mosaïque linguistique et culturelle que nous essayons de consolider depuis 1960. Après 57 ans "d’indépendance", soyons honnêtes et admettons que nous ne sommes pas parvenus à en faire une vraie nation.
Au Cameroun, il y a des régions sur lesquelles les régimes militaires successifs se sont acharnés. Mais il n’est jamais trop tard pour mieux faire. Au lieu de nous voiler la face avec une burqa intellectuelle et de nous accrocher aux slogans creux, ayons le courage de regarder la réalité en face. Il est quasiment impossible au Cameroun, pour un candidat de se faire élire aux législatives dans une localité dont il n’est pas ressortissant. Un Nordist ne pourrait être député à Bafoussam, comme un Bamiléké ne pourrait l’être à Yaoundé.
Les utopistes préféraient ressasser la même rengaine, celle que nous entendons depuis bientôt 60 ans (l’unité nationale). Il n’y a ni Unité ni Travail ni Progrès au Cameroun. Bien au contraire, il y a Tribalisme, Chômage et Régression. Le Cameroun uni et prospère peine à voir le jour. C’est aux Camerounais progressistes de le faire naître en posant des actes patriotiques.
L'enrichissement ostentatoire du fonctionnaire Félix Samba, matérialisé par les images d'un de ses châteaux nous a confirmé si besoin l'était encore qu’il y a deux mondes parallèles au Cameroun (Tanga Nord et tanga sud). Le fait pour un fonctionnaire de la république de détenir des châteaux qui ferait pâlir de jalousie ceux des anciens roi de France tel le Château de Versail est un scandale nationale. Face a ce genre de scandale, le pays tout entier devrait s’en indigner.
Les Camerounais du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest souffrent des mêmes misères et pâtissent des mêmes douleurs. Mais, l’histoire ne cesse de se répéter dans notre pays à cause d’une amnésie collective. Les voleurs se succèdent à la tête de l'etat en plongeant le peuple tout entier dans la misère totale. Au lieu d'affronter la realite en face et trouver ensemble des solutions pour y remédier, nous délocalisons le débat pour le transposer sur les ethnies.
Vous ne trouverez pas de forum où les Camerounais ne s’insultent, parce que les uns auraient critiqué le régime supporté mordicus par les autres. En surfant sur la plupart des sites camerounais, on a parfois l’impression d’assister à une bronca, cette contestation populaire qui enflamme les arènes mexicaines. Si on pouvait installer une poubelle sur chaque site pour recueillir ces insultes, les éboueurs du net seront vite débordés.
Lorsqu’un gouvernement a failli à sa mission, il est impératif de le dénoncer. Or certains Camerounais se sentent obligés de le défendre sous prétexte que celui-ci est dirigé par un ressortissant de leur village ou de leur région. C’est un réflexe tribaliste.
Le pays n’a ni eau potable ni électricité. Les systèmes de santé et éducatif sont en faillite totale. Malgré tout, il y a des bornés qui trouvent des circonstances atténuantes au régime en place. Qu’il y ait des Camerounais qui n’éprouvent pas le besoin de se doucher régulièrement, de se soigner ou d’éduquer leurs enfants, c’est leur problème. Que ces derniers ne conditionnent pas les autres à vivre comme eux.
La misère est ressentie dans tout le pays. Contrairement à ce que certains peuvent penser, il n’y a pas une région privilégiée au Cameroun. Les régions du SUD du pays, notamment celles de la périphérie de Yaoundé, de Sangmelima, de Balmayo, de la Sanaga etc ne disposent quasiment pas d’infrastructures modernes. Les conditions de vie des habitants de Zoetele, de Sangmelima, et meme de Mvomeka n’ont rien à envier à celles du Moyen-âge, et pourtant l’élite dirigeante depuis plus de 50 ans est majoritairement constituée de leurs ressortissants.
Les populations du Sud ne peuvent pas non plus se contenter des modestes infrastructures, tels que le chemin de fer à voie unique et des écoles missionnaires héritées de la colonisation.
Le tribalisme au Cameroun relève de l’égoïsme, et non d’une pathologie. Si tous les leaders qui se sont succédé au pouvoir depuis 1960, étaient réellement attachés à leur région natale, ils l’auraient depuis longtemps développée.
L’unité nationale ne se décrète pas, elle résulte d’une volonté collective. Tant que nous serons guidés par une mentalité primitive, nous resterons encore au stade primaire de la civilisation.
Sur tous les continents, les gouvernements s’attèlent à construire des grands ensembles politiques et économiques, sauf en Afrique où le tribalisme fait encore tâche d’huile. Toute l’élite camerounaise est bourrée des gens lettrés qui sont pour la plupart incapables de s’en débarrasser. C’est ahurissant !

JEAN LAMBERT NANG, les comportements puérils de voyou primaire comme le votre sont les prémices d'une guerre civile dans notre pays.
BIEN QUE NOUS AYONS CONSCIENCE QUE LA SEULE ET VÉRITABLE POLITIQUE QUI MARCHE AU CAMEROUN EST CELLE DU VENTRE, SACHEZ QUE LA FAMINE N'EST PAS UNE EXCUSES A L'IDIOTIE. EN PLUS, VOTRE VENTRE NE PEUT ÊTRE PLACÉ AU DESSUS DE LA SOUFFRANCE DE TOUT UN PEUPLE. VOUS FERREZ DONC MIEUX DE RÉFLÉCHIR PAR DEUX AVANT DE FAIRE VOS SORTIES MACABRES DANS LE FUTUR.
Pour ma part,
Dr Modestine Carole Tchatchouang Yonzou
Fille de la république
Combattante des droits humains et des libertés

Subscribe to receive free email updates:

Related Posts :

0 Response to "DROIT DE RÉPONSE A JEAN LAMBERT NANG, UN TRIBALISTE PRIMITIF ET BESTIALE OU UN AFFAMÉ QUI SE SERT DE L'ETHNIE POUR SE FAIRE UNE PLACE AU SOLEIL ET RAMASSER LES MIETTES SOUS LA TABLE DE L'ÉLITE POLITIQUE?"

Post a Comment

Loading...