LE PILLAGE DU BUDGET D’IVESTISSEMENT
Chaque année, le MINEPAT annonce en grande pompe dans tous les journaux, tous les détails sur le
budget d’investissement se chiffrant à de centaines de milliards, pour l’essentiel consacrés au Centre, au Sud, et un peu à l’Est : là est un autre problème. Mais pour faire simple, tous les investissements que l’Etat compte réaliser dans le moindre hameau, y sont inscrits.Si vous ne comprenez pas pourquoi des gens, même « riches », se battent pour être maire, député…, soutenant aveuglement le chef de l’Etat, chef du gouvernement, je vais vous l’expliquer.
En effet, ce budget et littéralement pillé par cette caste de voyous. Je vais prendre l’exemple de l’ouest que je connais bien, sachant que cela se passe partout pareil. On sait que la majorité des Préfets et sous préfets est Beti : avec les « élus » locaux, de fausses entreprises de travaux publics sont crées avec l’objectif clair de faire main basse sur ce pactole. Allez sur les chantiers à l’Ouest et montrez-moi une seule entreprise ayant pignon sur rue qui réalise ces travaux. On se partage ce pactole avec l’aide de fonctionnaires corrompus.
il n’est pas rare de constater que le nettoyage des abords d’une route dans un village reculé n’est pas réalisé, alors que les factures sont payées : qui pour contrôler ? Des écoles sans bâtiment ont des "bâtiments" payés par les caisses de l'Etat. Un ancien président de la Chambre du Commerce s’en était fait une spécialité et dépensait à tour de bras dans des boîtes de nuit, n’hésitant pas à payer des factures de 9 millions en une soirée. Faites un tour dans les principales boîtes de nuit à Douala et laissez trainer vos oreilles : vous serrez scandalisé.
Pour masquer leur forfait, par exemple un élu dans la Menoua gagnera un marché dans les Bamboutos, celui des Bamboutos dans le Ndé…
Que la Conac mette son nez dans cette magouille et ce sera un extraordinaire scandale. Les élus à l’ouest comme ailleurs se partagent les marchés publics à travers de fausses entreprises. C’est très facile à vérifier. Le simple fait que ces entreprises ne soient là que pour le BIP est un indice assez parlant.
L’ENTREE DANS LES GRANDES ECOLES
On dit que les places sont en général réservées aux enfants de "grands" Betis : l'épisode où l'ancien ministre Benjamin AMAMA s'est ouvertement opposé à ce phénomène a montré qu'il est incontestablement vrai. Le phénomène est cependant grossier à l’Enam. Mais faites attention aux résultats de ces 10 dernières années et vous constaterez que les enfants des hommes d’affaires de l’Ouest y ont une place de choix. Pourquoi ? Ils sont plus intelligents que les autres ? Dans l’ancienne Mifi, l’un a deux enfants magistrats ; tous les autres n’ont pas de problème pour caser les leurs.
Voir des jeunes défendre des voyous égoïstes comme ils le font me fend le cœur: des voyous qui ont les moyens d'envoyer leurs enfants à l'étranger confisquent les places des enfants désargentés et méritants.
Réveillez vous. Personne ne doit vous instrumentalisez pour servir de chair à canon. Les Camerounais doivent se mobiliser pour mettre fin au règne de ce clan multiethnique au lieu d’essayer de s’affronter sur de bases ethniques alors que l’ennemi est bien identifié : le Rdpc et ceux qui s’en servent pour piller les caisses de l’Etat en nous mettant dans l’insécurité après nous avoir appauvri.
Je serais de plus en plus précis, en publiant ces résultats et les noms parleront. J’invite tous les Camerounais à ne plus accepter l’inacceptable.
Benjamin Zebaze
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