LANGUE SERPENTINE : PAUL BIYA ACHÈTE LA FILLE DU PRÉSIDENT AHIDJO POUR LE TUER

En direct sur la radio nationale du Cameroun le 21 février 2017, Aminatou AHIDJO, la fille du premier Président Ahmadou AHIJO, a fait un chapelet de remerciements à Paul BIYA comme son

père et l’architecte de sa vie : 《 lorsque j’ai tendu la main à Son Excellence Président Paul BIYA, il m’a fait confiance pour battre campagne pour les élections municipales et législatives de 2013. Cette confiance n’a jamais été démentie. C’est une haute marque de confiance qu’il fait en me nommant PCA du Palais des Congrès. La seule chose que je puisse dire c’est : mille fois merci monsieur le Président. Donc, vraiment c’est tellement beau ce que le Président a fait》.

Dans son interminable feuilleton de louanges à Paul BIYA, Aminatou AHIDJO ne cite même pas le nom de son propre géniteur Ahmadou AHIDJO , qui a pourtant construit le Palais des Congrès de Yaoundé qu’il a inauguré le 12 mai 1982 , et dont elle est devenue la PCA. Le Palais présidentiel où est installé Paul BIYA a été construit par AHIDJO. Toutes les sociétés SNH, SODECAO, SODECOTON, CAMAIR, FONADER,MIDEVIV,CAMSHIP, SOCAME, SOSUCAM, FOGAPE , etc, qui ont propulsé le Cameroun au rang de pays à revenus intermédiaires, ont été construites par AHIDJO. Et c’est AHIDJO qui a démissionné pour donner le pouvoir cadeau à Paul BIYA.

Au lieu de remercier AHIDJO, Paul BIYA s’est mis à salir son prédécesseur et bienfaiteur d’avoir mis en circulation les faux billets, avoir détourné 900 milliards, avoir voyagé avec 4 tonnes de diamant et d’or, avoir tenté de faire un coup d’ État étant malade en France. Et au bout du supplice, Paul BIYA ordonna la condamnation à mort d’ AHIDJO en 1985 avec la saisie de ses quelques biens. Contraint à l’exil, le Président AHIDJO est mort le 30 novembre 1989 à Dakar. Conctacté par le Président DIOUF pour organiser le rapatriement de la dépouille au Cameroun, Paul BIYA a refusé catégoriquement, prétextant plus tard que c’était une affaire de famille. 

Aminatou AHIDJO, contrairement aux autres enfants ayant fait des études, est restée coupée des racines de ses parents et des valeurs de la religion musulmane. Avec ses cuisses appétissantes exposées comme des objets à vendre, elle n’a fait que traîner dans des soirées alcoolisées, des milieux glauques et argentés des toxicomanes , s’ encanailler avec les pires cancres ayant séché les bancs pour aller échouer sur les rives du vagabondage. À part dilapider l’argent de ses parents, elle n’en garde aucun sentiment.

Alors que Germaine AHIDJO, sa mère, malgré la galère, tient à honorer la mémoire d’ Ahmadou AHIDJO, Aminatou AHIDJO qui ne connaît même pas où se trouve la tombe de son propre père, considère maintenant BIYA comme son dieu sur terre. Mais en réalité BIYA n’utilise Aminatou AHIDJO tel JUDAS à qui il verse quelques deniers pour tuer la mémoire et l’héritage de celui qui l’a créé. Comme le disait Ahmadou AHIDJO lors dune conférence de presse à Paris, le 5 mars 1984: 《 j’ai sorti monsieur BIYA de l’anonymat pour le conduire à la tête de l’ État, sans conquérir, lui qui était inconnu de l’immense majorité des Camerounais, y compris ceux de son village; lui qui n’avait jamais reçu aucun mandat du peuple, pas même celui de conseiller municipal 》. 

J. REMY NGONO

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